Crédit : Allociné.fr |
Les Aventuriers de l'arche perdue est un film américain qui mêle le fantastique à l'aventure, sorti en 1981, co-produit par George Lucas et réalisé par le grandiose Steven Spielberg. Il s'agit du premier volet (le deuxième chronologiquement) d'une franchise composée de quatre films, à ce jour, puisqu'un cinquième opus est prévu pour juillet 2019.
En 1999, le film est sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Indiana Jones est un personnage de fiction, interprété par Harrison Ford. Aujourd'hui cet archéologue qui aime donner des coups de fouets est devenu une figure emblématique de la culture populaire.
Ses aventures se déroulent principalement au début du XXe siècle avec comme toile de fond la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que la guerre froide. Le récit de ses premières aventures mêle fiction et réalité, Henry Jones Jr rencontrant des personnages ayant réellement existé. Dans ses aventures en tant qu'adulte, sa vie est rythmée par la recherche et découverte de reliques légendaires tout en étant confronté à des mythes et croyances diverses.
La chaîne de télévision M6 a décidée de rediffuser l'intégrale de la saga à raison d'un film par semaine. Le premier volet ayant été diffusé hier soir, je vous propose à mon tour de vous livrer une rétrospective par semaine, sur l'opus diffusé. Ainsi, le sujet du jour : Les Aventuriers de l'arche perdue.
Commençons par la scène d'introduction. Elle présente le héros sous son chapeau, en tant qu'archéologue. En même pas 15 min de film, le scénario pose parfaitement l'exposition : on sait que le héros est un professeur en plus d'être un "chasseur de trésor", et l'on comprend très vite aussi que l'objectif va être de retrouver une relique, appelé l'arche. Toute la scène d'introduction est devenue culte dans le paysage cinématographique. Elle est efficace et n'a rien à envier aux blockbusters actuels. L'action qui résulte de cette scène suscite immédiatement notre intérêt pour ce long-métrage et nous donne ainsi l'envie de poursuivre le visionnage.
L'oeuvre de Spielberg possède une histoire riche et instructive puisque l'objectif est d'entrelacer la réalité historique avec des éléments fictionnels tout en divertissant les spectateurs. Ce mélange s'unifie habilement dans ce long-métrage. Ensuite, vous remarquerez que nous avons affaire à un héros (porté par un Harrison Ford charismatique) qui doit affronter ses peurs (sa phobie des serpents). Cela pimente l'histoire en nous offrant un intérêt supplémentaire mais ce détail permet avant tout de caractériser davantage ce protagoniste, le rendant plus humain. Cette humanité est également démontrée par le fait que tout ce qu'il entreprend n'est pas synonyme de succès.
Les Aventuriers de l'arche perdue, tout comme ses successeurs, détient son lot de scènes culte. Je pense notamment à celle-ci :
Mais bien sûr, il y en a d'autres ! Par exemple, la scène de fin lorsque les allemands ouvrent l'arche, ou encore lorsqu'ils sont encore en Egypte, et qu'Indy tente de s'emparer du camion transportant la relique en question.
La musique, quant à elle, occupe un rôle très important dans cette franchise. Sa notoriété est telle que la bande-originale parvient à s'émanciper du film. Comme beaucoup d’œuvres de John Williams, la musique se transforme en élément qui permet d'identifier le film que l'on regarde. En effet, dès les premières notes, même si l'on n'a jamais vu Indiana Jones, on sait que la musique provient de cette saga. Tout comme c'est le cas avec les bandes originales de Star Wars, Les Dents de la Mer, Harry Potter ...
Vous n'aurez peut être pas fait attention à ce détail, mais tout au long du film, j'ai constaté que Spielberg utilise à de nombreuses reprises le procédé de la synecdoque. Vous ne savez pas ce que c'est ? En fait, c'est un procédé qui permet de désigner quelqu'un sans le montrer. C'est le cas dans ce film. En effet, lors de certaines scènes, on nous suggère la présence d'Indiana Jones, sans le montrer lui-même. Par exemple, nous pouvons observer son ombre sur un mur, on distingue parfaitement sa silhouette et son chapeau. Ainsi, sans réellement le voir, on devine qu'il est présent.
Procédé de la synecdoque |
Ce procédé est très présent, tout comme celui de la métonymie. C'est quasiment la même chose sauf que cette fois, c'est la présence d'un objet qui nous fait comprendre la présence d'un personnage. Prenons l'exemple du chapeau ou du fouet d'Indy, eh bien il est possible qu'un gros plan opéré sur l'un de ces objets suggère la présence du héros.
Spielberg utilise aussi le procédé de la litote : il s'agit cette fois d'en dire peu pour en suggérer beaucoup. L'exemple même de ce procédé réside dans le troisième acte du film, lorsque les allemands ouvrent l'arche et que des rayons aveuglants se mettent à frapper (et tuer) les nazis. Durant cette séquence, nous ne voyons pas nécessairement les nazis mourir, nous voyons en revanche quelques giclées de sang, nous suggérant donc la mort sans pour autant nous la montrer.
L'utilisation de ces différents procédés sont très astucieux et montre la performance du réalisateur.
Il y a deux choses que je reproche au film :
- Les effets spéciaux qui ont mal vieillit
- Le rôle des allemands
Qu'importe, ces deux défauts sont assez mineurs et ne retirent en rien l'émerveillement que je porte envers cette franchise. Malgré tout, Les Aventuriers de l'arche perdue est fidèle aux codes des 80's et jongle très adroitement entre suspense et surprise.
Quoi qu'il en soit, cet opus est une franche réussite signée par le maître Spielberg. Pour moi, ce premier film est l'un des meilleurs, avec le troisième. Rendez-vous la semaine prochaine pour la rétrospective sur le deuxième volet : Indiana Jones et le Temple maudit.
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Alex
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