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lundi 17 juillet 2017

Harry Potter : théories, Albus Dumbledore et la prophétie

Pour beaucoup, Harry Potter c’est 420 millions d’exemplaires vendus sur 140 pays – ce succès faisant de l’auteur, J.K Rowling, la première écrivaine milliardaire – et 6,37 milliards de dollars dans les salles de cinéma du monde entier (dont 4,36 milliards en dehors des USA) mais pour les fans – que l’on appelle "Potterhead", Harry Potter c’est "notre" monde, notre confident, celui qui nous a aidé à traverser des moments difficiles. Cette saga – tant littéraire que cinématographique – nous a fait rêver pendant près d’une décennie. Elle représente une bonne partie de notre vie. 


Entre théories, les spécificités de Dumbledore et explication de la prophétie liant Harry à son ennemi juré Lord Voldemort, cet article s’adresse aux fervents admirateurs du jeune sorcier à lunettes et du monde magique – tous deux nés de l’esprit de J.K Rowling.

I. Théories 


Eh oui ! Comme pour beaucoup d’œuvres, celle imaginée par Joanne Rowling a droit à son lot de théories. Certaines sont plus solides que d’autres, et c’est de ces dernières dont il sera question ici. Bien évidemment, ces théories ne restent que des théories. Elles ne sont pas nécessairement vraies, mais méritent notre attention. Elles sont beaucoup à tourner sur le Web c’est pourquoi je n’en ai sélectionné que quatre d’entre elles

1. La théorie des Trois Frères 

Que vous ayez seulement lu les livres ou juste vu les films, la théorie reste la même. Vous souvenez-vous dans Les Reliques de la Mort (1ère partie) lorsque Hermione lit le « Conte des Trois Frères » à haute voix ? La théorie qui va suivre est directement liée à ce Conte
Pour rappel, il s’agit d’une histoire dans laquelle trois frères – les Peverell -  ont utiliser la magie pour faire apparaître un pont et franchir une rivière. Arrivés au milieu de ce pont, la Mort elle-même apparaît en face d'eux. Celle-ci était en colère que les frères puissent traverser la rivière sans mettre leur vie en danger. Cependant, au lieu de leur faire savoir son mécontentement, elle prit une attitude généreuse en offrant un cadeau à chacun des frères. L'aîné demanda une baguette tellement puissante qu'il ne pourrait jamais perdre un duel. La Mort lui fit ce cadeau en détachant une branche de sureau – ce qui donna la baguette de Sureau. Le cadet, quant à lui, demanda de pouvoir déjouer la Mort une seconde fois avec une pierre capable de ressusciter les morts. Enfin, le plus jeune des trois – et le plus humble – demanda tout simplement un moyen de se déplacer sans être vu par la Mort : il reçut la cape d'invisibilité, appartenant à la Mort.
Au fil des années, les trois frères prirent des chemins différents. L'aîné a pu remporter de nombreux duels grâce au cadeau que lui avait fait la Mort. Mais à force de vantardise sur les mérites de sa baguette, il fut assassiné dans son sommeil par un sorcier jaloux de son pouvoir. L'assassin lui vola ensuite sa baguette magique. Le cadet était fou de chagrin d'avoir perdu sa fiancée juste avant leur mariage. Il utilisa alors la pierre de résurrection pour la ramener à la vie... Mais elle n'était pas totalement libre du royaume des morts et ne pouvait réellement vivre à nouveau. Fou de douleur, il se suicida. Ceci étant la seule façon de rejoindre réellement celle qui aurait dû être son épouse. Le benjamin, lui, échappa longtemps à la Mort – qui le cherchait sans relâche – grâce à la cape d'invisibilité. Arrivé à la fin de sa vie, il arrêta de se cacher, légua la cape à son fils et salua finalement la Mort comme une vieille amie pour rejoindre le royaume des morts.

Venons-en maintenant à la théorie. Rogue, Harry et Voldemort seraient les réincarnations mêmes des trois frères. A noter que Harry et Voldemort ont un lien de parenté – éloigné bien sûr – avec deux des frères. Rogue serait lié au cadet, fou de chagrin lorsque sa bien-aimée – Lily fut tuée par le Seigneur des Ténèbres et n’a jamais cessé de l’aimer.  Voldemort souhaite devenir le magicien le plus puissant du monde, à l’image du frère demandant la Baguette de Sureau.  Et Harry, lui, serait donc lié au plus jeune des frères, qui a évité la mort de nombreuses fois avant de finalement y succomber (et y revenir). En parlant de ça, qu’est-ce qui accueille Harry à King’s Cross après avoir été tué par Voldemort dans la Forêt Interdite ? Dumbledore bien sûr ! Cela ne vous a jamais étonné ? 


2. Dumbledore est la Mort

Cette théorie est dans la continuité de la précédente. En effet, Dumbledore avait en sa possession les trois Reliques (la Cape qu’il a transmis à James avant de la remettre à Harry dans L’école des Sorciers, la baguette de Sureau qu’il a gagné lors de son duel contre Grindewald en 1945 et la Pierre de Résurrection qu’il a légué officieusement à Harry, celle-ci étant dissimulé dans le Vif d’Or attrapé par Potter dans le premier tome/film). Cela ferait de lui le Maître de la Mort. Vous ne croyez pas en cette théorie ? Alors comment expliquez-vous qu’Albus se retrouve à King’s Cross avec Harry ? Cette théorie a beau être délirante, il faut avouer qu’elle sème le trouble dans nos esprits. En outre, je précise que J.K Rowling l'a validée. 
- "Quelle est votre théorie de fan préférée ?"
- "Dumbledore est la Mort. C'est une théorie magnifique et elle est cohérente."

3.  Le Lien Fraternel

Celle-là est sans doute la plus clivante. Soit on l’accepte et on la défend, soit on la rejette. En cela, je trouve qu’elle est intéressante car il s’agit de la plus discutée autour de la communauté de fans.

En fait si l’on en suit la théorie, Hermione serait la sœur d’Harry. Elle aurait été cachée à la naissance et adoptée par les Granger. Dumbledore ainsi qu’un nombre restreint de sorciers – dont Hermione elle-même – seraient au courant de sa véritable identité.

J.K Rowling avait déclaré en interview : "Il y a une chose...une chose au cœur de toute l’histoire, une chose qui explique tout. Certains ont presque deviné de quoi il s’agit... Je ne peux plus revenir en arrière désormais, tout est construit dans ce but et j’ai laissé plein d’indices." Ainsi, pour un certain nombre de fans, cette "chose qui explique tout" serait cette théorie du Lien Fraternel.

Si Hermione a également le sang de Lily, ça impliquerait qu’elle occupe un rôle un rôle majeur dans la protection de Harry. N’oubliez pas que le sacrifice de Lily a offert une protection à Harry, empêchant Voldemort de pouvoir le tuer. Les événements de L’école des Sorciers et de La Coupe de Feu permettent d’appuyer davantage cette théorie. À la fin du premier film, Voldemort ne peut pas toucher Harry, et Hermione n’est pas loin. Dans le quatrième en revanche, Voldemort est capable de le toucher. Il pense que c’est parce qu’il vient de prendre son sang mais cela pourrait aussi être dû au fait qu’Hermione n’est pas là pour le protéger.
Par ailleurs, la théorie repose sur d’autres arguments tel que le comportement qu’ils ont l’un envers l’autre. Vous avez dû remarquer que dès le début de la saga, Hermione se montre très protectrice envers Harry. On peut sentir qu’ils sont profondément attachés l’un à l’autre, il leur arrive même de deviner ce que l’autre pense, tandis que Ron est à côté de la plaque. C’est une relation qui peut être vue comme beaucoup plus qu’une simple amitié, sans pour autant être de nature amoureuse.
L’autre argument est davantage lié à la genèse du premier livre, qu’aux films eux-mêmes. Selon les brouillons de J.K Rowling, le premier nom de famille qu’elle avait donné à Hermione était "Puckle". Elle devait donc avoir les mêmes initiales qu’Harry : H.J.P. Harry James Potter et Hermione Jean Puckle. D’autre part, "puckle" en anglais signifie « une arme miniature, secrète ». Quand on sait que Rowling avait l’habitude de donner aux personnages des patronymes qui les définissent, il est évident qu’Hermione était décrite dès le départ comme ayant un rôle primordial tout au long de l’histoire

4. Voldemort souhaitait prendre l'apparence d'Harry

Pour ma part, il s’agit de la théorie la plus probable. D’après elle, après avoir tué Harry dans La Coupe de Feu, le Seigneur des Ténèbres avait prévu de se faire passer pour lui. Sinon, pourquoi le portoloin utilisé par Harry et Cédric était-il prévu pour un aller-retour ?
C’est un fan qui a mis en avant cette théorie, loin d’être inintéressante. Il aurait avancé l’idée que le portoloin était sans doute prévu pour Voldemort, lui permettant de pénétrer à Poudlard avec ses mangemorts sans difficulté. Seulement, souhaitant maintenir sa résurrection secrète, prendre l’apparence d’Harry serait beaucoup plus judicieux puisque personne ne se méfierait. En tant que champion du Tournoi des Trois Sorciers, il serait alors amené à être en contact avec Dumbledore, le ministre, et de nombreux éminents sorciers. Le plan de Voldemort apparaît alors : prendre l’apparence de Harry grâce au Polynectar. Pour cela, Voldemort n’avait pas seulement besoin du sang d'Harry, il avait besoin de son statut de héros. De plus, s'introduire à Poudlard lui aurait également donné du temps pour chercher un objet appartenant à Godric Gryffondor, le seul fondateur dont il n’a pas trouvé de reliques à transformer en Horcruxe.

Le seul défaut que l’on peut retirer à ce plan, c’est que Voldemort n’aurait jamais pu tromper Ron et Hermione. Cela met en avant sa plus grande faiblesse : son incompréhension face à l’amitié et à l’amour – plus généralement. 


II. Albus Dumbledore 



Je pense que nous sommes tous d’accord pour reconnaître qu’Albus Dumbledore est un excellent sorcier, un stratège hors pair à qui l’on doit notamment la – deuxième – chute de Lord Voldemort lors de la grande bataille de Poudlard. Ainsi, si ses talents de sorciers ne peuvent être critiqués, il faut néanmoins avouer que Dumbledore était un piètre directeur. Pourquoi ? Tout simplement parce que ses préoccupations personnelles passaient avant ses obligations professionnelles.



Le rôle d’un directeur dans le choix de ses professeurs est – à mon sens – de prendre en compte la personnalité du futur professeur et de vérifier que celui-ci sera apte à faire avancer l’ensemble de la classe vers un niveau supérieur – de magie en l’occurrence. Pourtant, lorsque Dumbledore nomme ses enseignants, il ne semble pas prendre en compte les capacités pédagogiques de ceux qui vont être amenés à devenir les précepteurs des élèves de Poudlard. Au contraire, ses choix d’enseignants visent simplement à servir ses plans.


Comme vous avez pu le constater, le niveau des enseignants à Poudlard est loin d’être excellent. Bien sûr, certains font exception, comme Flitwick et – éventuellement – McGonagall. Mais la plupart se trouvent là pour des raisons pédagogiquement obscures.

Pour illustrer mes propos, prenons l’exemple suivant : Dumbledore choisit le professeur Trelawney comme professeur de divination juste parce qu’elle est celle qui lui annonce la venue de celui qui vaincra Voldemort et qu’il est plus prudent de la garder à l’abri à Poudlard. D’autre part, il choisit de maintenir Rogue au poste de professeur de potions qui, bien qu’il soit sans nul doute le meilleur dans sa matière, traite ses élèves d’une manière intolérable.

En dehors de tout cela, ses plus grosses erreurs et ses choix les plus discutables se font lors de la nomination de Hagrid au poste de professeur de soins aux créatures magiques et pour la plupart des nominations de défense contre les forces du Mal. Alors oui d’accord, Dumbledore a du mal à trouver des professeurs de qualité pour un tel poste : rappelons-nous que la position est maudite depuis que Jedusor s’y est vu refuser l’accès et que trouver un nouveau professeur tous les ans ne doit pas être facile. Mais il n’empêche que le directeur nomme les professeurs en dépit du bon sens ou à des fins personnelles.



  1. Concernant le professeur Quirell : Dumbledore, grand directeur, est supposé savoir ce qui se passe dans son école. Il doit connaître cet enseignant qui agit sous ses yeux depuis des années, être au courant de son penchant pour la magie noire, cerner la personnalité de celui-ci. Mais non, il le nomme au poste le plus proche de ce qui pourrait le faire défaillir. Il ne s’interroge pas non plus sur le comportement étrange de Quirrell, ce soudain port de turban, son désir manifeste de s’emparer de la pierre philosophale dont Rogue a déjà dû l’avertir.
  2. Concernant Lockhart : Comment Gilderoy peut-il obtenir ce poste, alors qu’il n’est, de manière évidente, qu’un charlatan ? Tout le monde le sait, manifestement, à quelques exceptions près qui sont plus aveuglées par sa beauté que par son habilité à mentir. On ne cesse de nous répéter à tort et à travers qu’il est douteux qu’il ait accompli la moité de ce qu’il dit et ces doutes se révèlent exacts. Dumbledore a encore du choix parmi les professeurs potentiels (la preuve avec les tomes [et films] à venir), alors pourquoi choisir Lockhart qu’il sait incapable d’enseigner la DCFM aussi bien que quiconque ?
  3. Concernant Lupin : Bien qu'il s'agisse du meilleur professeur de DCFM que Dumbledore
    pouvait nommer, ce choix n'est pas dû au hasard. Lupin devient professeur comme par hasard lorsque Sirius s'évade d'Akaban. Pour la deuxième fois, Dumbledore nomme un professeur dans un but autre que de le voir enseigner. Une fois de plus, Harry, son avenir et sa sécurité, ne sont pas totalement étrangers à sa décision. Car qui doit-être protégé de Black, sinon lui ? Qui a intérêt à voir Sirius protégé, sinon Harry ?
  4. Concernant Maugrey : Mais pourquoi donc Dumbledore irait sortir un ancien membre de l’Ordre de sa retraite d’Auror ? Un sorcier qu’on dit fou et clairement paranoïaque. Sauf que cette année-là, un grand événement a lieu à Poudlard.  En outre, un ancien mangemort amène avec lui tout un groupe de ses meilleurs élèves, éduqués dans une institution réputée pour sa bienveillance envers la magie noire. Il n’en faut pas plus à Dumbledore pour s’assurer qu’un sorcier extrêmement compétent en la matière soit à Poudlard.
    La présence de Maugrey au château pendant le tournoi des trois sorciers pourrait presque être une mesure de sécurité supplémentaire pour les champions. Il s'agit-là de la troisième nomination consécutive dans un but autre que la qualité de l’enseignement. Le fait que Dumbledore soit attaché à Harry n'est pas étranger à ce choix car à qui d'autres les mages noirs pourraient en vouloir si ce n'est Harry lui-même ? *Plutôt malchanceux ce Harry*
  5. Concernant Ombrage : Bon, là c'est un cas particulier car Dumbledore ni est pour rien. C'est le ministère qui la nomme professeure. Cependant, si elle obtient ce poste, c’est qu’il ne trouve personne d’autre et que le ministère en profite pour mettre le pied à Poudlard. La vérité c'est que le directeur néglige sans doute ses obligations. Il est beaucoup plus occupé à vouloir mener Voldemort vers une fausse piste (la prophétie n’apprendrait rien de véritablement dangereux à Voldemort). Il voyage de-ci, de-là, se mettant sans doute à la chasse aux Horcruxes à cet instant. Dans l'Ordre du Phénix, nous voyons toute l'étendue de l'incompétence de Dumbledore en tant que directeur alors qu’il part dans sa quête personnelle et abandonne littéralement l’école. *Je dis ça, mais au fond je l'aime bien notre petit Dumby*
  6. Concernant Rogue et Slughorn : Ne pouvant se permettre de perdre Rogue, Dumbledore décide de le nommer au poste qu'il convoite tant : professeur de DCFM. Le poste de professeur de potion doit être vacant pour pouvoir y nommer Slughorn. Rogue est toujours un mauvais professeur en ce qui concerne sa pédagogie et il est sans doute moins compétent en DCFM qu’en potions. Mais le directeur a besoin du souvenir contenant l’information exacte sur le nombre d’Horcruxes de Jedusor. 
    Pour la dernière fois, il nommera un professeur, non pour les élèves, mais pour ses propres besoins, sa propre quête, sa propre mission. Mission qui deviendra celle de Harry.
Croyez-moi, c’est difficile d'avouer cela mais Lucius et Drago Malefoy avaient en quelque sorte raison lorsqu’ils affirmaient que la nomination de Dumbledore au poste de directeur était l’une des pires choses qui soient arrivées à Poudlard. *On va m'attaquer à coup de Stupéfix pour avoir dit ça* 
Albus néglige sa tâche, il ne se sert de ce poste que pour protéger, éduquer et façonner Harry en l’arme qu’il doit devenir contre Voldemort. Il profite de sa position pour mener ses propres recherches, mais abandonne ce même poste lorsqu’il estime qu’il ne lui est d’aucune utilité (tome [et film] 5).

Dumbledore est un grand sorcier, mais ce n’est pas un grand directeurPeut-être aurait-il mieux valu qu’il occupe le poste de garde-chasse aux côtés de Hagrid, ou qu’il aide son frère à la "Tête de Sanglier". Il aurait pu ainsi mener sa quête sans problème, garder un œil sur Harry, fouiner... Il aurait pu assurer à lui tout seul la sécurité de Poudlard, des élèves, de Harry (comme dans sa position de directeur) sans avoir la moindre influence sur l’enseignement. Pour le plus grand bien.

III. La prophétie


Cette prophétie est connue des lecteurs dans le cinquième tome [l’Ordre du Phénix]. Son énoncé est le suivant :
Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois... *Suspens !*

Cette prophétie a été faite par le professeur Trelawney à Dumbledore à la "Tête de Sanglier". Severus Rogue, alors Mangemort, a également entendu une partie de cette prophétie et ira la rapporter au Seigneur des Ténèbres.
Le nom de l'enfant concerné sur le globe de la prophétie a d'abord été marqué par un point d'interrogation : il pouvait s'agir de Harry ou de Neville, tous deux étant nés fin Juillet et leurs parents respectifs ayant défié Voldemort par trois fois.

Voldemort a utilisé le sang de Harry pour revenir à la vie. Grâce à ça, le sort de Lily protégeant Harry est toujours actif, en Voldemort. Selon Dumbledore (ou du moins son esprit), la signification de la prophétie serait donc : Harry ne pourra pas mourir tant que Voldemort vivra.
On en a la confirmation lorsque Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom lance un Avada Kedavra sur Harry : l’Horcruxe qui était en Harry est détruit, mais ce dernier survit...

Je vais maintenant revenir un peu plus en détail sur la prophétie et sur comment a-t-elle été réellement enclenchée.

La première question qui peut se poser est : Pourquoi Harry et pas Neville ? *Bah déjà cette question ne se pose pas. Ça aurait été moins cool avec Neville comme héros* Et pourquoi eux ? Car dans la suite de la prophétie on a "il sera né lorsque mourra le septième mois..." et "le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal" ce qui explique qu'en fait, c'est véritablement Voldemort qui "selle" la prophétie en s'en prenant à Harry car il fait – en plus – partie des trois personnages nés ce mois-ci, donc susceptibles d'être les concernés. Voldemort voyait en Harry (et Lily et James) une réelle menace, il s'en est donc pris à eux. Ainsi, en choisissant de s’en prendre à la famille Potter, Voldemort déclenche lui-même cette fameuse prophétie. C’est lui qui marque Harry comme son égal et qui lui transmet un pouvoir que lui-même (Voldemort) ignore. *Qu'il est con ce Voldemort*

Il faut savoir que lorsque Rogue entend la prophétie faite par Sibylle Trelawney, il n’en entend qu’une partie. S’il l’avait écoutée dans son intégralité, je pense que le Seigneur des Ténèbres n’aurait peut-être pas pris le risque d’agir. Car s’il ne s’était pas attaqué à Harry – ni à personne d’autres – la prophétie n’aurait jamais été réalisée puisque Harry n’aurait eu aucun pouvoir lui permettant de vaincre Voldemort (l'Amour, transmis par Lily Potter lorsqu'elle se sacrifia pour son fils). Sans le savoir donc, Tom Jedusor déclenche lui-même la prophétie en décidant de tuer les Potter.

"Aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit..." signifie qu'aucun des deux n'aura de repos tant que l'autre est vivant. *Mais ça je pense que vous l'aviez compris en fait*
 Harry le sait depuis le début, c'est à lui qu'importera la tâche de tuer Voldemort, tout le monde s'en doute. D'une autre part, Voldemort survit plutôt sous forme non-humaine pendant la majeure partie des années de Harry (jusqu'à ce qu'il renaisse lors de La Coupe de Feu) et qui plus est, cette phrase veut dire que c'est à eux de s'affronter, la dernière bataille sera la leur.

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ! 


A bientôt sur Ciné-News ! ( en cliquant ici, vous retrouverez la page facebook dédiée au blog)
Alex 

vendredi 14 juillet 2017

Critique - Spider-Man : Homecoming



Note : 3,5/5
Après ses débuts spectaculaires dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...

Vous l’aurez compris, Spider-Man fait désormais partie intégrante de « la maison des idées » (NDLR : Marvel Studios)

sous les traits du jeune Tom Holland, âgé de seulement 21 ans. L’acteur succède ainsi à Tobey Maguire et Andrew Garfield dans le rôle du tisseur de toiles. Comme vous le savez sans doute, les droits cinématographiques du héros appartenaient à Sony depuis les années 90. En 2012, Marvel Studios sort The Avengers, réunissant tous les héros du Marvel Cinematic Universe déjà vus à l’écran jusqu’à maintenant. Les fans commencent à se faire une raison, jamais ils ne verront l’Homme-Araignée au côté de Tony Stark et Steve Rogers – et ce, bien que dans les comics book, Spidey est un membre important des Avengers. De leur côté, après le désistement de Sam Raimi et du reste de l’équipe pour la mise en chantier d’un quatrième Spider-Man, Sony décide de rebooter la franchise pour ne pas perdre les droits du héros. C’est ainsi que nous avons eu droit – en 2012 – à une nouvelle franchise : The Amazing Spider-Man, réalisée par Marc Webb. Néanmoins, malgré un succès de 708 millions pour le deuxième volet, le studio considère que ce film est un échec (peut-être ont-ils placé la barre trop haute concernant le résultat souhaité) et abandonne la franchise. Ce n’est qu’en 2015, lorsqu’un échange de mail entre Sony et Marvel est révélé que l’on apprend que les deux majors se mettent d’accord sur un partenariat visant à prêter le tisseur à Marvel Studios tandis que Sony financera le film et touchera – bien évidemment – la somme que ce nouvel opus rapportera au box-office. C’est de cette manière que Spidey a été intégré dans Civil War et que nous le voyons aujourd’hui dans ce film solo, le sixième (en 15 ans) consacré à ce super-héros. The Amazing premier du nom étant déjà revenu sur les origines du héros (déjà vu dans le premier volet de Sam Raimi), Marvel annonce dès le départ que nous n’aurons pas d’origin story. On part du principe que l’on connaît déjà l’histoire de Peter et que nous n’avons pas besoin de subir une troisième fois ses origines. Cela est sans doute la meilleure décision qu’ils pouvaient prendre concernant ce héros, je vous expliquerai pourquoi dans la suite de l’article.




Maintenant que tout est clair pour vous, parlons du film ! Eh bien sachez que Spider-Man : Homecoming porte bien son nom ! L'Homme Araignée est bel et bien chez lui dans le Marvel Cinematic Universe. Personnellement, j’ai grandi avec la trilogie de Sam Raimi qui restera pour moi la meilleure adaptation du héros mais cela ne m’a pas empêché de prendre mon pied devant ce Marvel. Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas ressorti d’un cinéma aussi heureux. Même les The Amazing ne m’ont pas fait cet effet-là – et pourtant je les aie appréciés également. Il s’agissait d’un gros challenge pour Hollywood de nous livrer une troisième franchise dédiée à l’Homme-Araignée. Pari réussi pour ma part !

Ce Homecoming n'est pas un film de super-héros comme les autres. Tout d’abord parce que le Peter Parker de Tom Holland est avant tout un vrai lycéen mais parce qu'il est aussi le plus jeune héros du MCU. Et qu'il manque cruellement d'expérience !
Le film s'intéresse plus au côté humain de Peter, à ses rêves et à ses déboires, qu'à l'action pure et dureForce est de constater que notre Spidey débute dans le métier de super-héros et se montre (très souvent) maladroit. Il tente, échoue, fait des erreurs, chute... et se relève pour mieux chercher à rétablir la situation. Enfin de compte, avant d'être un super-héros, Peter est d'abord un ado. Il semble donc difficile de ne pas s'attacher à ce personnage, plein de bonne volonté et d'enthousiasme, qui essaie d'être à la fois un bon neveu, un bon ami, un bon élève et un super-héros accessible. Ce qui constitue tout un programme, je vous l’accorde !

Tout au long du film, nous voyons donc cet adolescent tenter de devenir un homme et qui ne construit son futur qu'en rapport aux autres. Le manque de figure paternel du garçon – sans doute dû à la mort de l’oncle Ben -  est donc comblé par Tony Stark qui le prend sous son aile tout en lui montrant que des responsabilités se méritent. Tom Holland donne une impulsion touchante à son Peter qui diffère absolument des versions plus adultes et matures de Tobey Maguire et Andrew Garfield.

Il faut bien garder en tête que dans ce film, Spider-Man n’est PAS un héros mais qu’il fait tout pour en devenir un et avoir la reconnaissance de Stark et des Avengers. Dans cette logique, nous le suivons impatient d'en finir avec les cours pour espérer retrouver Happy Hogan (incarné par l’incroyable Jon Favreau), le bras droit de Tony Stark. Cependant, entre la mauvaise gestion de ses pouvoirs, son évidente immaturité et son impatience, Peter n'est pas apte à devenir un véritable super-héros.

Le réalisateur, Jon Watts appuie sur l’aspect comique en oubliant totalement l’aspect iconique de Spidey. Dites au revoir à « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », Peter Parker version Tom Holland n’étant qu’un ado trop sûr de lui qui enchaîne les boulettes (mais qui apprend et évolue grâce à elles). Homecoming est un film beaucoup plus terre à terre que les adaptations précédentes : l’aspect humain de Peter est plus exploité que l’aspect héroïque de Spider-Man, nous permettant de prendre conscience des difficultés pour lui à joindre les deux bouts.

La force de ce seizième film du Marvel Cinematic Universe provient de sa parfaite intégration au sein du MCU (le film a un lien direct avec le premier Avengers) mais aussi du fait qu’il n’y ait pas d’origin story. Je reprochais à Doctor Strange (critique disponible en cliquant) d’avoir un schéma beaucoup trop classique au niveau du scénario, pourtant c’est un des meilleurs Marvel ! Le défaut de The Amazing Spider-Man c’est qu’il revenait sur les origines que l’on connaissaient déjà, privant le film de liberté. Ici, nous savons que Peter a été mordu par une araignée et on comprend – lors d’un dialogue – que son oncle est décédé. L’absence des origines permet de nous livrer un scénario différent qu’à l’accoutumée en se consacrant cette fois à la problématique suivante : comment prouver que l’on peut-être un héros alors qu’on a que 15 ans ? Cet aspect est intelligent et bien amené. D’autre part, cette dimension scénaristique permet d’offrir une véritable évolution dans le personnage de Peter entre le début et la fin du film. Ça aussi c’est une chose que je pouvais reprocher au MCU depuis quelques temps, le manque d'évolution des personnages.
Certains regretteront peut-être de ne pas voir le Tisseur se balancer d'un building à l'autre et de démontrer ses incroyables pouvoirs. Mais c'est parce qu'en fait l'intérêt du film est ailleurs. Et suivre les aventures de Peter Parker, même s'il n'a pas besoin ici de sauver le monde, s'avère aussi fun qu'excitant, nous rappelant d'ailleurs les beaux jours d'un personnage que l’on ne présente plus, Iron Man. Spider-Man : Homecoming, avec ses protagonistes enthousiastes et énergiques, file une sacrée patate et vous redonnera confiance dans le personnage de Peter Parker !

L’humour est réussi ! Certes, cela peut paraître lourdingue par moment mais c’est ce qui fait Spidey. Très souvent dans les comics, le héros essaie d’être drôle mais ça ne fonctionne pas toujours, c’est un élément voulu et respecté dans ce long-métrage. Il faut savoir que dans l’esprit des gens, Spider-Man a toujours été un héros fort qui n’a peur de rien. C’est totalement faux. Spidey est un héros qui a peur et ce, malgré sa force arachnéenne. L’humour est un moyen pour lui de cacher sa peur. Devant Homecoming, j’ai retrouvé l’esprit du héros dans les comics.
Les passages les mieux réussis concernant l’humour sont les quelques vidéos de Captain America (je ne spoil rien, mais il s’agit de petites vidéos diffusées aux lycéens telles qu’on peut le voir dans la bande-annonce). Chris Evans est excellent et chaque passage est à mourir de rire.

Michael Keaton livre une interprétation incroyable du Vautour. Nous avons enfin un « vrai » méchant avec de réelles motivations. Marvel nous propose l’un des meilleurs ennemis du MCU que l’on ait eu depuis Loki. Keaton et Tom Holland partagent une scène pleine de tensions qui est tout simplement énorme. Je ne peux pas en dire plus. C’est dommage que nous ne voyions pas Keaton plus que ça à l'écran. 
J’étais très réticent par rapport à la présence de Zendaya (NDLR : actrice de Disney Channel) mais je reconnais que son personnage est drôle et que l’actrice n’en fait pas des tonnes. D’ailleurs, son temps de présence à l’écran est très minime. Son personnage – Michelle – est amené à prendre de l’importance pour les suites à venir.

Pour ceux qui craignent que Homecoming soit en réalité un Iron Man 4, n’ayez crainte ! Tony Stark a un rôle crucial mais nous le voyons que très peu dans le film, et lorsque nous le voyons, c’est essentiellement en tant que Tony et non en tant qu’Iron Man.
En ce qui concerne Tom Holland, l’acteur est juste excellent dans ce double rôle de Peter Parker/ Spider-Man apportant une fraicheur et une insouciance propre au personnage. À mes yeux, il est le meilleur interprète de Peter Parker (oui, même mieux que Tobey Maguire). Le casting est donc un sans-faute.

Il y a pourtant plusieurs éléments qui peuvent décevoir notamment le manque d’originalité dans le scénario, ce qui est un problème récurrent dans le MCU. Par contre, je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que cet opus manque de prise de risques. En effet, Spider-Man : Homecoming est un « teenage-movie » ce qui est une prise de risque en soit. Bien que l’humour soit présent dans tous les longs-métrages du MCU, nous n’avions jamais eu de film dans ce genre. Ainsi, ce Spider-Man apporte un vent de fraîcheur dans le Marvel Cinematic Universe ainsi que dans la franchise sur l’Homme-Araignée qui commençait à s’essouffler. L’aspect « teenage » en gênera plus d'un - ce que je peux comprendre - mais cela est totalement cohérent avec l'âge du protagoniste principal. On ne peut pas avoir un film adulte avec un héros de seulement 15 ans. Nous sommes loin de la vision de l’ado torturé et mal dans sa peau, incarné par Tobey Maguire.
D'autre part, le costume qui possède une intelligence artificielle et tout un tas de gadget façon Iron Man est susceptible de déranger aussi. Je reconnais que ça retire une partie de l'authenticité du héros, mais en même temps cet élément colle parfaitement à l'univers proposé et n'est pas très choquant.
Malheureusement, les scènes d'actions sont imparfaites et manque de mises en scènes. Effectivement, les scènes de combats ne sont pas  à très impressionnantes et nous laisse sur notre faim. De côté-là, les The Amazing étaient mieux réussis. Enfin, dernier point négatif : la bande-originale – autre problème cyclique chez Marvelest loin d’être mémorable. La meilleure bande-originale restera celle de Danny Elfman pour la trilogie de Sam Raimi.

La fin du film vous donnera envie de voir la suite, surtout vu la manière dont Spider-Man : Homecoming s'achève. S'agissant d'un Marvel, n'oubliez pas de rester jusqu'à la fin. Il y a deux scènes post-générique. La deuxième n'est pas indispensable mais elle a le mérite d'être comique.



Bien entendu, ce long-métrage n'a pas pour mission d'innover le genre super héroïque mais de divertir et de nous offrir le film Spider-Man que l'on attendait tous ! 
Homecoming réussit parfaitement sa mission en nous offrant un reboot utile qui arrive à s’émanciper de son héritage sans pour autant le renier. J’ai d’ailleurs remarqué quelques clins d’œil fait à l’égard du premier volet de Raimi. Film 100% MCU, Spider-Man : Homecoming ne brille pas par son originalité, mais bien par la maîtrise de son sujet. Nous avons là le meilleur film Spider-Man depuis le deuxième volet de Sam Raimi, mais cela n'engage que moi ! 

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Alex