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mercredi 14 novembre 2018

Critique - Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald




Note : 3,7/5


Je tiens tout d’abord à mettre certaines choses au clair avant d’entrer dans le vif du sujet. Il y a un élément de ce film, que je ne révélerai pas ici, qui divise beaucoup de fans. Ces mêmes fans crient au scandale et se demandent comment J.K Rowling a pu intégrer une telle chose alors que cette fameuse chose semble incohérente avec l’œuvre canonique. Je n’aurais qu’une seule chose à répondre : l’œuvre appartient et appartiendra toujours à son auteur. Ce n’est pas parce que certains d’entre nous estiment connaître l’univers magique sur le bout des doigts que l’on peut prétendre mieux le connaître que sa créatrice.

Ceci étant dit, nous pouvons démarrer cette critique ! Etant donné qu’il s’agit du dixième film du Wizarding World (nom donné à cet univers partagé créé par Rowling et Warner Bros), il me semble compliqué de critiquer et d’analyser cet opus sans spoilers. Les derniers paragraphes de cet article traiteront donc de ces spoilers – mais rassurez-vous, vous serez averti dès que l’analyse générale sera terminée

Bon, ce n’est une surprise pour personne ! J’ai vraiment adoré ce film. Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald est une suite dramatique et puissante. La magie est bien présente à l’écran, avec des sorts et des effets inédits. J’attendais énormément de ce deuxième volet et je ne suis clairement pas en reste. Premièrement je trouve cet opus largement au-dessus du premier. J’avais apprécié Les Animaux Fantastiques qui, malgré des enjeux assez simplistes et minimalistes, avait su véhiculer un certain charme en nous montrant le monde des sorciers au-delà de celui que nous connaissions en nous introduisant des personnages charismatiques et attachants. Ce deuxième volet est – comme j’ai pu le dire – supérieur en tout point. Il s’agit là pour moi de la meilleure réalisation de David Yates depuis son arrivée dans la franchise en 2007 avec L’Ordre du Phénix

Les Crimes de Grindelwald nous propose une scène d’introduction absolument trépidante et visuellement réussie. Beaucoup la qualifie d’illisible, cela n’a pas été mon cas. Après cela, s’ensuit le début de l’intrigue où nous retrouvons Norbert, Jacob, Queenie et Tina ; intrigue qui nous introduit également un jeune Dumbledore. Notons que la surprise ici, c’est Jude Law qui donne corps à Albus Dumbledore, tout en laissant planer, l’air de rien, l’ambiguïté sur sa relation avec Gellert Grindelwald, laissant là aussi place aux nombreuses discussions entre fans sur l’homosexualité d’Albus Dumbledore. Jude Law reprend le personnage avec justesse : son Dumbledore est tendre, digne, spirituel et mystérieux.

L’atout majeur de ce blockbuster pour moi c’est Johnny Depp. Sa prestation dans le rôle de Gellert Grindelwald est juste incroyable. Le personnage incarné par notre Jack Sparrow transpire le charisme et l’intelligence. Côté écriture, Gellert Grindelwald est sans aucun doute le personnage le mieux écrit de ce film. En effet, Grindelwald veut que les sorciers n’aient plus à se cacher mais, pour ce faire, les humains doivent tout de même se soumettre. Le discours est séduisant et fait, malheureusement, encore écho de nos jours. La montée du fascisme, puisque c’est de ça dont il s’agit, est le thème principal du film et il ne fait nul doute que ce sera encore fortement présent dans les films à venir. Bref, son Grindelwald fait passer Voldemort pour un moins que rien et ce, bien que leur motivation respective soit plus ou moins similaire. Voldemort s’est fait un nom en faisant régner la peur tandis que Grindelwald tente de séduire le peuple avec de belles paroles et en se servant de nos craintes afin de nous rallier à sa cause (ça ne vous rappelle personne ?). A contrario, j’ai été très déçu par le traitement de Queenie. Je ne peux en dire plus mais pour le coup, le traitement qui lui est réservé provient certainement d’une facilité scénaristique critiquable. 

Globalement, j’ai trouvé que l’intrigue était riche de plusieurs arcs qui ne se précipite pas pour les résoudre, et qui réserve de belles surprises. On retrouve, il est vrai, de nombreuses sous-intrigues dissimulées sous le scénario principal. Toutefois, de mon point de vue, elles parviennent toutes à s’imbriquer les unes aux autres. Bien que j’ai apprécié ce film, je dois tout de même reconnaître que mon ressenti final me pousse à croire que ce deuxième volet est davantage un épisode de « transition » qu’un vrai film qui se suffit à lui-même. Rowling écrit son scénario comme elle écrit les livres et, dans ce cas précis, ce n’est pas sans me déplaire. Mais nous verrons par la suite que des soucis d’écritures subsistent, malheureusement.

Pour ce qui est du rythme, je l’ai trouvé très bon ! On prend vraiment le temps d’esquisser de nouveaux enjeux : la quête identitaire de Croyance, l’existence d’une mystérieuse prophétie (ça aussi, ça ne vous rappelle rien ?), la tragédie des Lestrange, l’histoire des Dumbledore, la montée en puissance de Grindelwald et tout ça, sans rien résoudre et c’est justement une bonne chose selon moi. J.K Rowling prend le temps de raconter une nouvelle histoire complexe qu’un film seul ne peut résoudre en 2 heures. Sachant que la saga doit en avoir encore trois à son compteur, tout ce qui a été amorcé ici finira par trouver une conclusion dans les suites. 

Et vu que l’on parle de Rowling (auteur des Harry Potter et scénariste des Animaux Fantastiques), il faut quand même noter que la plupart des défauts du film résultent de problèmes d’écritures. Car oui, Les Crimes de Grindelwald n’est pas exempt de défauts ! Contrairement à Harry Potter, cette nouvelle franchise n’est pas une série de romans, et il est évident que Rowling est moins à l’aise avec l’écriture de scénario. Les différentes informations sur le monde magique et même le contexte sont parfois mal amenées dans les dialogues, qui paraissent peu naturels et ne donnent même pas toujours toutes les clés nécessaires. La scénariste semble ainsi, à plusieurs reprises, oublier l’importance du principe qui veut que, au cinéma, il vaut parfois mieux faire comprendre par un élément visuel plutôt que d’intégrer l’explication dans un dialogue. L’autre problème à mes yeux vient du surplus de personnages. Il y en a beaucoup trop. D’une part, certains sont inutiles (comme Nicolas Flamel) et d’autre part, les plus utiles à l’histoire n’ont pas le temps d’être réellement développé. Je pense par exemple à Leta Lestrange. Ce personnage avait énormément de potentiel mais elle a été sous-exploitée. Tout cela donne au film un rythme assez intense mais parfois décousu. Autre problème, je trouve que lesdits animaux fantastiques ne jouent plus un rôle aussi majeur que dans le premier. Cela me semble problématique dans le sens où la franchise porte ce nom. Mais ce défaut n’engage que moi. Au niveau des défauts, il y a aussi un problème avec certaines incohérences mais celles-ci étant des spoilers, je ne peux les traiter ici. Je vous invite à revenir lire la partie en question dès que vous aurez vu le film.



Hormis cela, le film est vraiment magnifique visuellement. J.K. Rowling écrit le scénario en imaginant le rendu à l’écran (contrairement à l’adaptation des livres Harry Potter) et ça se ressent énormément. Chaque scène a une identité visuelle qui lui est propre, jouant sur les couleurs et les ambiances : les scènes de Grindelwald sont sombres et froides, souvent dans les tons bleus alors que Dumbledore est souvent présenté dans des scènes assez lumineuses par exemple

Précisons aussi que la bande-originale est vraiment bonne. Là aussi, je la trouve bien supérieure à celle du premier volet. Et quel bonheur d’entendre à nouveau le thème musical de la saga Harry Potter lorsque nous arrivons à Poudlard. Avec les quelques séquences qui se déroulent au château, le film a su jouer avec notre nostalgie, pour notre plus grand plaisir. En outre, revoir Poudlard nous rappelle que la saga Potterienne s’est achevée il y a déjà 7 ans. Ça ne nous rajeunit pas tout ça. 

Avant de passer à la conclusion puis à la partie spoilers, je voudrai revenir sur le « fan-service ». Certes, revoir Poudlard et apercevoir des lieux et personnages connus de tous, avec lesquels on a pu grandir fait plaisir mais, le fan-service a des limites. On sent que cet épisode a été fait pour réconcilier un peu les fans de la saga Harry Potter déçu du premier volet des Animaux Fantastiques. Outre Poudlard et Dumbledore, on voit des elfes de maison, la pierre Philosophale, Nicolas Flamel, et même Nagini, le célèbre serpent de « Vous-Savez-Qui ». Et, encore une fois, malgré un certain plaisir évident, on sent trop le côté poussif de la chose. En soit ça ne m’a pas dérangé, bien au contraire, mais je peux comprendre que cela puisse en gêner quelques-uns. Le premier opus avait réussi à glisser quelques références par ci par là, ici c’est peut-être un peu trop.

De manière générale, l’objectif de ce film est réussi : donner suite aux Animaux Fantastiques premier du nom, tout en s’insérant pleinement dans le Wizarding World. Je pense aussi que si j’ai mieux aimé cet opus par rapport au précédent c’est parce qu’au niveau de l’ambiance, nous sommes plus proche de la saga d’origine – bien que cet opus soit plus sombre que n’importe quel Harry Potter. A titre de comparaison, je dirai qu’il a fallu 7 tomes pour venir à bout de l’histoire des Potter, de Rogue, et de Voldemort. Il faut 5 films pour celle de Grindelwald, de la famille de Dumbledore, de Norbert et de Croyance...

Malgré le surplus de personnage et les petits soucis d’écritures, ce deuxième film a posé des enjeux tout en gardant un rythme prenant. Et je l'ai trouvé très fin dans la construction des personnages beaucoup plus clair-obscur que ceux de la saga Harry Potter. Je félicite d’ailleurs David Yates pour cette réalisation esthétiquement incroyable. Certains visuels – comme les draps noirs au-dessus de Paris – sont de toute beauté et très lyrique. Le climax final vous laissera certainement sans-voix, idem pour le cliffhanger qui divisera certainement les fans de la première heure (c’est de cet élément-là dont je parlais en début d’article). Enfin, je pense vraiment qu’il faut quand même avoir lu les livres sinon, vous risquez de passer à côté de beaucoup de subtilités. Le film paraît beaucoup plus intéressant en connaissant le passé commun de Grindelwald et Dumbledore (quasi pas évoqué dans le 7ème film). Cette suite ne manque pas d'audace dans ce qu'elle entreprend et on sent ce petit frisson nostalgique.

Ai-je autant aimé ce film que j'aime les Harry Potter ? Non. Ce n'est pas comparable. Même si je pense que cet opus peut aisément rentrer dans mon TOP 5 de la saga. Mais pour peu que vous vous laissez vous émerveiller afin de (re)trouver une âme d’enfant, ce film, charmé par ses interprètes, devient envoûtant grâce à la magie des effets spéciaux.



Bon, venons-en directement au fait : nous apprenons à la fin du film que Croyance serait le frère caché de Dumbledore… Whaaaaat ? Oui, oui vous avez bien lu ! D’après Grindelwald, Croyance s’appellerait en réalité Aurélius Dumbledore. En termes de cohérence avec l’œuvre canonique cela peut effectivement poser problème car dans Les Reliques de la Mort, nous en apprenons beaucoup sur la famille Dumbledore et a priori, Albus n’aurait que deux frères et sœurs : Alberforth et Ariana (qui est décédée). Mais selon moi, ce n’est pas parce que ça n’a jamais été précisé que cela est nécessairement incohérent. Je pense que J.K Rowling sait ce qu’elle fait. Elle n’a pas écrit cela par hasard. L’œuvre lui appartient et le connaît mieux que quiconque. Il est fort possible d’ailleurs qu’elle est préméditée cette histoire de frère méconnu déjà à l’époque des Harry Potter. Soyons clair, J.K Rowling ne crache pas sur œuvre. Elle a pris le parti d’ancrer son récit à une époque où Dumbledore est encore « jeune ». Donc, une époque qui permet progressivement d’en savoir plus sur sa famille. Ce que l'on apprend dans cet épisode, si ce n’est pas démenti ensuite, ne contredit pas ce que l’on a découvert dans la saga HP. Au contraire, ça la complète.

L’autre possibilité évidemment est qu’il s’agisse tout bonnement d’une ruse de la part de Grindelwald pour rallier Croyance à sa cause et il y a de bonnes possibilités que ce soit ça. Mais si c’était le cas, une telle révélation n’aurait plus aucun impact sur le spectateur une fois la vérité connue. 

Du coup, je pense que cette dernière scène a vraiment été faite pour toucher le public qui ne connait pas, ou pas assez le monde de Rowling et qui ne percute pas ces détails. Entre le coup de faire grandir le phénix d'un coup, donner une baguette à Croyance, et lui dire qu'il est le frère d'Albus, ça ressemble plus à un feu d'artifice pour novice qu'autre chose, afin de leur en mettre (encore) plus plein la vue et leur donner envie de continuer à regarder la saga.
Je finis par me dire que c'est pour ça qu'il y a toutes ces petites erreurs. Comme McGonagall, avec l'arrivée d'autant de nouveaux personnages c'est rassurant pour des néophytes de retrouver des gens et éléments connus.

Tant qu'on en parle, venons-en à la présence du professeur McGonagall. Rappelons que ce film se déroule en 1927, et que McGonagall est également présente dans les flash-backs qui doivent se dérouler, 10 ou 15 ans avant les aventures de ce film. Or, Minerva McGonagall est sensé être née en 1935. Comment peut-elle donc être professeur à Poudlard en 1927 ? Mystère ! Pour ma part je reconnais que cette incohérence m'a énormement dérangé...

Et enfin pour en finir avec les spoilers, j’ai été gêné par un détail d’ordre anachronique : l’architecture du château. Nous le savons, au fil des Harry Potter, le château a beaucoup changé architecturalement. Mais ici, nous avons affaire au Poudlard d’Harry Potter et Les Reliques de la Mort Part.2 alors qu’en toute logique, il devrait être similaire voir identique au Poudlard que nous avons vu pour la toute première fois, celui de l’Ecole des Sorciers. Rien de bien méchant mais bon, ça n’en reste pas moins gênant.

Pour terminer, je dirai que cet opus n'a fait que de confirmer ce que j'avais prédit lors de ma critique du premier volet (ICI) et de ma vidéo sur l'arrivée de ce deuxième film l'an dernier (ICI), à savoir que nous nous dirigeons petit à petit vers un « Pré-Harry Potter ».

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Alex 

vendredi 2 novembre 2018

Pourquoi Tony Stark peut-il sauver l'univers ? [SPOILERS INFINITY WAR]


Cela fait plusieurs mois maintenant qu’Infinity War est sortie sur nos écrans et s’il y a bien une question que tout le monde se pose c’est : comment les héros restants vont parvenir à vaincre Thanos et rendre forme humaine à tous les êtres parties en poussières ? Bien évidemment, les théories sur Avengers 4 sont légion et évoquent – pour la plupart – des voyages dans le temps. Si celles-ci paraissent crédibles, laissez-moi tout de même vous expliquer pourquoi, selon moi, Tony Stark est le seul qui est capable de sauver l’univers ! Notre cher Iron Man fait clairement partie des survivants du claquement de doigt de Thanos et un grand nombre de détails prouvent que sa survie est capitale à la défaite du Titan Fou.

La première chose sur laquelle j’aimerai revenir est la scène dans Avengers : Infinity War où Dr. Strange explique à Tony Stark que s’il devait le sauver lui, le petit [mentionnant Peter Parker] ou la Pierre du Temps, il n’hésitera pas une seconde à sauver la Pierre. Et pourtant, lors du combat final sur Titan, au moment où Thanos s’apprête à ôter la vie de Stark, le Sorcier Suprême lui demande de l’épargner en échange de la Pierre. Pourquoi donc ce changement soudain ? N’oublions pas que quelques minutes plus tôt, Doctor Strange s’est servi de cet artefact afin de visualiser tous les dénouements possibles. Ce dernier a pu entrevoir 14 000 605 futurs – dont un où l’équipe parvenait à l’emporter. On peut donc supposer que le Sorcier du MCU, savait que Tony Stark allait devenir un élément-clé dans Avengers 4. Peut-être sera-t-il le seul à savoir palier la menace post-Thanos ? Ou à trouver un moyen de ramener la paix et la prospérité au sein de la galaxie ?


Il est également indéniable que Ant-Man, ou Scott Lang, aura un rôle très important à jouer. D’après certains fans, Avengers 4 débutera cinq ans après les mésaventures d’Infinity War. Le film commencerait donc avec Ant-Man toujours bloqué dans la dimension quantique (comme on le voit dans la scène post-générique d’Ant-Man & la Guêpe) parvenant à trouver un moyen pour retourner dans le monde réel grâce à un vortex temporel. Malheureusement pour lui, cette solution l’a propulsé cinq années dans le futur. Il retrouve alors une planète qui a subi le jugement de Thanos et où la moitié de l’humanité a disparu. Scott Lang, à peine revenu sur Terre, va se mettre en quête de sa petite fille, Cassie. Malheureusement introuvable, le jeune héros se tourne alors vers Tony Stark qui est de retour à New-York et qui est désormais à la tête du S.H.I.E.L.D – Nick Fury étant mort lui aussi (cf la scène post-générique d’Avengers 3)
Grâce à l’outil créée par Stark et que l’on aperçoit dans Civil War lorsqu’il revoit le moment où il voit ses parents pour la dernière fois, Tony va visionner maintes et maintes fois les images de la bataille menée sur Titan dans l’unique but de trouver une faille pour vaincre Thanos. Finalement, Cassie va être retrouvée pour le plus grand plaisir de Scott Lang. C’est de cette réunion que va naître une idée : se servir du chagrin qu’éprouve Thanos (le fait d’avoir sacrifié Gamora) contre lui. Tony va donc récupérer la technologie d’Hank Pym pour créer des champs quantiques et va solliciter l’aide de Scott, qui commence à maîtriser cette dimension, afin de trouver une solution pour remonter le temps.



La théorie reprend donc l’idée la plus propagée des derniers mois qui est de revenir dans le passé (et notamment durant les événements du premier Avengers) et il s’avère que c’est à l’heure actuelle la solution la plus crédible afin que les Avengers tuent Thanos et « ressuscitent » tous leurs compagnons morts. Comme cela est annoncé depuis un petit moment, Avengers 4 devrait avoir deux grandes stars : Iron Man et Captain America. Pourquoi ? Parce que les deux héros, qui mèneront la révolte contre le Titan fou, vont devoir faire face à une réalité : se sacrifier pour sauver l’univers. Dès lors, la Pierre de l’âme pourrait être la clé du salut de l’humanité. L’un des deux Avengers devra ainsi se sacrifier pour que l’autre puisse prendre le contrôle de la Pierre afin d’annuler le claquement de doigts de Thanos. Et à la fin, les deux seront définitivement morts. Avengers 4 signerait ainsi la fin de deux personnages emblématiques du MCU avec le but de lancer dans l’arène de nouveaux leaders (Spider-Man, Docteur Strange, Black Panther). Toutefois, si la mort de Captain est probable suite à un tweet posté il y a plusieurs semaines par Chris Evans dans lequel il annonce qu’il n’interprétera plus le rôle de Steve Rogers après Avengers 4, rien n’est moins sûr pour Stark. Néanmoins, si ce dernier opus se veut être impactant, il devra obligatoirement tuer définitivement certains de ses héros.

Avec toutes ses théories et informations éventuels, vous devez sûrement vous interroger sur la manière dont les héros pourraient voyager dans le temps ? La réponse est : le « Quantum Real » (qu’on appelle aussi Royaume Quantique), une zone qui peut être définie comme une dimension hors du temps, uniquement accessible par un énorme rétrécissement subatomique causé par les particules de Pym. S’il est pratiquement certain qu’Ant-Man sera lié au Quantum Realm, tel que nous l’avons vu dans la théorie émise un peu plus haut, d’autres théories suggèrent également que Captain Marvel, serait-elle aussi liée à cette dimension. Ces derniers s’appuient notamment sur le fait que Nick Fury a toujours gardé sur lui le petit gadget de télécommunication lui permettant d’appeler à l’aide Carol Danvers. Si tel est le cas, pourquoi ne l’a-t-il pas appelée lors de la bataille de New York, celle d’Ultron ou encore lorsqu’il était pourchassé par Hydra ? Peut-être parce qu’elle était bloquée dans une autre dimension ? Nul doute que Captain Marvel aura, elle aussi, une importance capitale dans Avengers 4. Et je pense, (puisqu’il s’agit du sujet de cet article quand même, que Tony Stark est le seul à trouver le moyen pour la faire revenir (s’il s’avère qu’elle est bloquée dans une autre dimension) … Mais d’une manière ou d’une autre, Tony Stark sera notre sauveur. Quelles qu’en soit les conséquences.
Qu’est-ce qui me fait dire ça ? Eh bien tout simplement parce que le Marvel Cinematic Universe a vu le jour grâce à Iron Man. Et je trouve ça logique que la boucle soit bouclée avec Tony Stark. Avec lui tout a commencé, et tout doit s’achever avec lui.

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Alex