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dimanche 24 septembre 2017

Critique - Ça (2017)

Résultat de recherche d'images pour "affiche ça 2017"


Note 3,5/5

Déjà adapté sous forme de téléfilm dans les années 90, le roman culte de Stephen King, Ça, est de retour, cette fois-ci dans nos salles obscures.
Rélisé par Andy Muschietti, Ça raconte comment une entité maléfique - prenant l'apparence d'un clown nommé Grippe-Sou - kidnappe des enfants pour les dévorer.


Résultat de recherche d'images pour "ça 2017"À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s'intégrer se sont regroupés au sein du "Club des Ratés". Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l'école. Ils ont aussi en commun d'avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu'ils appellent "Ça"… 

Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu'un petit garçon poursuivant son bateau en papier s'est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …

Depuis la sortie du film aux USA, fin août il me semble, je n'ai entendu que des éloges sur cette oeuvre cinématographique. Étant donné que Stephen King n'est pas facile à adapter sur grand (comme petit) écran, j'ai eu confiance en ces critiques positives et me suis donc laissé tenter par cette aventure horrifique.
Je tiens d'abord à signaler que je n'ai ni lu le livre, ni vu le téléfilm. Je ne connaissais donc rien à l'histoire.

Il est clair que je n'ai absolument pas été déçu. Ça est une oeuvre élégante avec une très belle photographie et un clown admirablement imposant ! 


Tout au long de la première partie du film, je n’ai pu m’empêcher de constater que l’ambiance 80’s qui a été instaurée est très ressemblante à celle de la série Stranger Things. Ce n’est pas pour rien que nous retrouvons au casting l’un des acteurs principaux de la série. Ce long-métrage est porté par une bande d’enfants (« Les loosers ») dont l’étalonnage de l’image laisse à penser que Ça s’est beaucoup inspiré de la série Netflix : nous avons affaire à des jeunes gamins qui enquêtent à la place des adultes, se déplaçant (quasiment) tout le temps à vélo… Vous remarquerez quand même que les similitudes sont là.

Résultat de recherche d'images pour "ça 2017 stephen king"Concernant les effets horrifiques utilisés, je dirai qu’ils restent très classiques : des portes qui grincent, des lumières qui vacillent et une apparition démoniaque… Ça n’innove en aucun cas le genre – et ce n’est pas à lui de le faire. Le réalisateur tente de jouer sur nos peurs, tout comme l’entité maléfique avec les enfants, et c’est assez réussi. Ce que je trouve dommage en revanche c’est l’utilisation (un peu trop) fréquente des jump-scares. Je suis quelqu’un qui peut facilement avoir peur devant ce type de film, pour autant je n’ai pas sursauté une seule fois tant certains éléments semblaient prévisibles. Malheureusement, l’ambiance horrifique – bien qu’elle fonctionne – n’est pas assez posée et donc pas suffisamment inquiétante pour créer en nous une véritable peur. Et pour un film qui est censé faire peur, c’est dommage…

J’ai l’impression que le cinéaste n’a pas voulu se positionner dans un genre en particulier. On passe donc de l’angoisse à l’humour et de l’humour à l’émotion… Tout cela fonctionne – bien entendu – mais à force de ne pas choisir son camp, l’œuvre donne l’impression d’être fade et ce, malgré l'efficacité du long-métrage (je me répète, mais c'est important de le dire).

Difficile de mettre en place une véritable ambiance lorsque le spectateur assiste à un enchaînement de scènes « horrifiques » qui n’ont pas de liens directs avec l’intrigue principale. Ce processus est un bon moyen de garder le public éveillé, mais ça s’arrête là. À plusieurs reprises, on assiste à des scènes assez gores et "sanglantes" (je pense notamment à la scène qui se déroule dans la salle de bain de Beverly) mais cela n’est pas pour autant synonyme d’épouvante.

Vous l’aurez saisi, à mon sens Ça n'est pas un très bon film d'horreur. La faute est dû aux partis pris scénaristiques ou encore aux facilités d'écriture. Je n’ai pas toujours compris comment certains des héros parviennent à survivre...

Image associéeMalgré tout, Bill Skarsgård est impérial dans le rôle du clown maléfique ! Je trouve en effet qu’il donne une profonde identité au personnage. Une représentation très charismatique et imposante d’un démon mystérieux, et qui restera encore un mystère à la fin du métrage puisqu’on ne connaît pas ses origines. Néanmoins, le parti-pris esthétique pour rendre cette créature effrayante échoue à la rendre terrifiante. Je m’explique, l’interprétation de Tim Curry dans le téléfilm jouait avec brio sur le décalage entre le costume du clown (qui est censé être joyeux) avec son interprétation (assez sombre). Ce décalage rendait le tout flippant. Je n’ai vu que la scène d’introduction du téléfilm et pourtant, elle m’a beaucoup plus foutu la frousse que celle de ce long-métrage. Ici, Ça a d’ores et déjà l’apparence d’un être maléfique. Il n’y a alors aucun décalage et Ça ne fait donc pas peur. On connaît déjà ses intentions rien qu’en le voyant.

Ça n’est pas pour autant dénué de qualités. La dimension psychologique et émotionnelle qui en ressort ne nous laisse pas indemne. Nous avons affaire à une chronique humaine cachée sous ce récit de monstre, celle d’enfants « abîmés » par la vie de par leurs vécus respectifs (l'histoire qui m'a le plus touché est celle de la jeune Beverly). C’est là toute la force du filmÇa n’est peut-être pas aussi horrifique que tout le monde le prétend, mais il est oppressant. C’est indéniable. Les enfants évoluent dans un quotidien glauque au milieu d’adultes et de fous (Henry Bowers – dont les apparitions sont plus angoissantes que celles du clown). Chacun des personnages sont globalement bien écrits. Leurs réactions et comportements face à certaines situations m’ont paru cohérentes et logiques. D’autre part, chacun d’eux porte une thématique dès plus intéressante et c’est cela qui donne au film une dynamique que je qualifierai de passionnante.

Résultat de recherche d'images pour "ça 2017 stephen king"

Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce film qui est – permettez moi de le préciser – servi par un casting de qualité. Tous les enfants membre du Club des Ratés (ou des Loosers) sont parfaits dans leurs rôles. Ce sont clairement eux qui portent l’intégralité du film sur leurs épaules. J'ajoute également que les costumes et les décors sont fidèles aux années 80 et retranscrivent cette époque à merveille
Maintenant j’espère que la suite – prévue pour 2019 – nous apportera plus d’explications sur certains faits. Je reste confiant et suis certain que la deuxième et dernière partie nous donnera toutes les réponses aux questions que l’on se pose après avoir vu ce premier opus.

Résultat de recherche d'images pour "ça 2017 stephen king"En somme, Ça mérite d’être vu de par l’aspect psychologique qui offre une dynamique très intéressante à cette œuvre cinématographique. Un film d’horreur discutable mais pas un mauvais film pour autant. Si l’antagoniste peut décevoir et que les facilités d’écriture sont parfois trop visibles, le film est très bien servi notamment par une mise en scène efficace car elle privilégie l’aspect humain, par une direction artistique soignée et par des personnages vraiment très bons, servis par des dialogues de qualité.
C'est un film que je reverrai avec grand plaisir !

Ce que j’attends de la suite ? Qu’elle soit de qualité (tout comme ce film ci), qu’elle nous apporte des réponses, que le casting adulte soit à la hauteur et surtout, qu’elle fasse peur.

Je conclurai cette critique par ceci : je ne suis pas un expert en Stephen King. J'ai lu certaines de ces œuvres et j'adore cet écrivain. Ne maîtrisant pas totalement son univers, il est fort possible que vous ne soyez pas forcément d'accord avec mon avis - ce que je conçois parfaitement. Ainsi, si vous avez lu le livre et que vous avez des suggestions et/ou informations à m'apporter, ce serait avec plaisir. Je ne critique qu'en tant que simple spectateur du film et non pas en tant qu'admirateur de Stephen King (je suis encore un novice dans cet univers), c'est une nuance que vous devez avoir en tête en lisant ceci. 😉

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Alex 

mercredi 6 septembre 2017

Star Wars IX perd son réalisateur


La nouvelle est tombée ce matin ! Colin Trevorrow - derrière la caméra de Jurassic World - n'est plus en affaire avec LucasFilm. Quelques mois après le départ de Phil Lord et Chris Miller (remplacés par Ron Howard) à la réalisation du spin-off dédié à Han Solo, c'est aujourd'hui au tour de Star Wars : Episode IX de voir son metteur en scène quitter le navire, ou plutôt le vaisseau (les vrais auront compris le petit jeu de mots)

Lorsque J.J Abrams fut annoncé comme metteur en scène du Réveil de la Force, nous avions également été informés que Rian Johnson et Colin Trevorrow réaliseraient les prochains opus à raison d'un film chacun. Pourtant, ce matin LucasFilm a publié le communiqué suivant :

« Lucasfilm et Colin Trevorrow ont mutuellement décidé de se séparer sur Star Wars : Episode IX. Colin a été un merveilleux collaborateur durant tout le développement, mais nous en sommes tous venus à la conclusion que nos visions pour le projet étaient différentes. Nous souhaitons le meilleur à Colin et nous partagerons de nouvelles informations sur le film bientôt. »

Le mois dernier - en août - nous avions appris l'arrivée d'un nouveau scénariste en la personne de Jack Thorne, surtout connu pour son travail à la télévision ainsi que pour l'écriture de Harry Potter et l'Enfant Maudit et en juin, il avait été dit que Trevorrow et Johnson (réalisateur de Star Wars : Les Derniers jedi) avaient pris contact pour une scène qui - jusqu'à maintenant - est tenue secrète. Que s'est-il donc passé pour que les deux partis aient décidé de se séparer ? Et surtout, qui va mettre en scène le neuvième épisode, celui qui doit clôturer la nouvelle trilogie ? 

D'après le site Deadline, c'est Rian Johnson lui-même qui serait pressenti pour prendre les commandes  de l’Épisode IX. Il semblerait que Trevorrow et Disney n'avaient pas la même vision du projet, et les nouveaux propriétaires de Star Wars souhaitent que les choses soient faites comme ils le veulent ou bien c'est la porte. 
Toujours d'après Deadline, Johnson se serait parfaitement intégré à la "machine" LucasFilm. Pourtant, une autre rumeur affirme que J.J Abrams est également un choix possible.

Avant le départ de Phil Lord et Chris Miller sur le spin-off Han Solo, rappelons tout de même que Rogue One : A Star Wars Story avait également été secoué par le départ de son réalisateur, Josh Trank, remplacé par Gareth Edwards.

Star Wars: Episode IX doit sortir le 22 mai 2019. Les Derniers Jedi, réalisé par Rian Johnson, doit - quant à lui - sortir le 15 décembre 2017.



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Alex