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dimanche 30 octobre 2016

Connais-tu cet acteur ? #1

Mark Ruffalo, l’éternel second ?



Salut Internaute de Ciné-News !  Après l’inauguration de la rubrique classique, Mehdi inaugure cette fois la rubrique « Connais-tu cet acteur/réalisateur ». Et pour cette première fois, j’ai l’honneur de vous parler d’un acteur peu médiatisé, mais très talentueux et reconnu par la profession : Mark Ruffalo
Beaucoup de personnes connaissent cet acteur grâce notamment à son rôle de Bruce Banner (Hulk) qu’il campe merveilleusement bien. Même si le rôle d’Hulk lui a permis de gagner en notoriété, ce dernier n’a pas attendu de jouer dans Avengers pour devenir un acteur incontournable à Hollywood.
Dans cet article je vous donnerai mon top 5 des rôles de Mark Ruffalo et surtout mon avis sur l’ensemble de sa carrière.

1)  Carrière

Biographie inspirée d’Allociné

Crédit : markruffalo.skyrock.com
Débuts (1993-2001)
Il fait ses premières apparitions sur grand écran en 1993, dans Rough Trade et There Goes my Baby. Le comédien connaît un grand succès avec la comédie dramatique Tu peux compter sur moi en 2001










Montée en puissance (2002-2004)
Crédit : aveleyma.com
Devenu une valeur sûre du cinéma américain, il joue les seconds couteaux dans de grosses productions telles que le film de prison Le Dernier château (2002) aux côtés de Robert Redfordle film de guerre Windtalkers de John Woo, ou encore le polar Collateral (2004) de Michael Mann. Il s'essaie également à un cinéma plus en marge du circuit hollywoodien traditionnel, en s'illustrant dans In the Cut (2003) de Jane Campion ou dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) de Michel Gondry.



                               
Crédit : collider.com
Changement de style (2007-2010)
En 2007, cet hyperactif à la gueule d'ange trouve l'un de ses rôles les plus marquants en traquant le fameux tueur Zodiac dans un thriller signé David Fincher. Le vent en poupe, il est alors sollicité par les plus grands pour des œuvres aussi diverses et exigeantes que le cauchemardesque Blindness (2008),et l'intrigant Shutter Island (2010)


Consécration grâce aux Avengers (2012)
En 2012, il prête ses traits à l'incroyable Hulk dans le "blockbuster" Avengers, où il donne la réplique à une pléiade de super-héros, incarnés entre autres par Robert Downey Jr., Chris Hemsworth ou encore Chris Evans.

Crédit : actuciné.com

Confirmation entre blockbusters et films indépendants (2013-2016)
Mark Ruffalo incarne en 2013, l'enquêteur chargé de démasquer le groupe d'illusionnistes et braqueurs de banque dans Insaisissables L'année qui suit, il joue un producteur de musique déchu, alcoolique, mais convaincu qu'il peut faire d'une jeune femme rencontrée dans un bar (Keira Knightley) une véritable chanteuse, dans New York Melody.

Crédit : gowith-theblog.com
Entre temps, l'acteur participe au tournage de Spotlight et reprend les chemins de la production Marvel, pour le second numéro des aventures héroïques des Avengers : Avengers : L'ère d'Ultron. Avant la sortie du film en avril 2015, l'acteur livre une performance inoubliable dans Foxcatcher, via le rôle du frère bienveillant du champion de lutte Channing Tatum.








2)  Top 5 des meilleurs rôles

Etant un grand fan de Mark Ruffalo, j’ai tout d’abord pensé à faire un top 5 de ses plus grands films. Néanmoins cela pourrait porter à confusion car ses plus grands films ne sont pas forcément ses plus grands rôles ni ses plus belles prestations. C’est pourquoi j’ai fait un top 5 des plus grands rôles, ce qui n’est pas facile au vu de sa grande carrière.



5) L'inspecteur David Toschi, Zodiac (2007)

Crédit : streamay.com
Dans ce film de David Fincher tirée d’une histoire vraie, Mark Ruffalo est un inspecteur de police qui au côté de Jake Gyllenhaal et Robert Downey Jr traquent le grand tueur en série de San Francisco appelé Zodiac.
Comment analyser la prestation de notre acteur sans parler de l’ensemble du casting ? En effet le réalisateur a réussi à réunir des acteurs de qualité qui se complètent totalement. Entre la jeunesse de Gyllenhaal, la folie de Robert Downey Jr et la justesse de Mark Ruffalo, Zodiac nous offre 2h30 de plaisir
La difficulté pour un film avec plusieurs rôles principaux est de savoir partager l’affiche et de ne pas en faire trop. Et on peut dire que Ruffalo excelle dans ce domaine. 






4)  Dr Bruce Banner, Avengers (2012) / Avengers : l’ère d’Ultron (2015)

Crédit : allociné.fr
Bien que je ne sois pas un fan incontesté des Marvel (contrairement à mon acolyte Alex), il est impossible de parler de Mark Ruffalo sans évoquer « le monstre vert ».
Selon moi, en termes de performance, le rôle du Dr Banner ne mérite pas d’être dans le top 5. Tout d’abord on ne le voit pas énormément (que ce soit dans le 1 ou le 2) contrairement à d’autres acteurs. De plus, durant une bonne partie du film, Bruce Banner se transforme en Hulk réduisant encore plus les apparitions de Mark Ruffalo.
Cependant, Bruce Banner et surtout Hulk sont appréciés du grand public ce qui a permis à Ruffalo de gagner en popularité. C’est la raison pour laquelle je le mets dans mon top 5.




Une des scènes les plus épiques d'Avengers

3) Dan, New York Melody (2014)

Crédit : allociné.fr
New York Melody raconte l’histoire de Dan Mulligan, un producteur de musique alcoolique, dépressif et sur le déclin. Un jour il entend chanter une jeune demoiselle dans un bar et son talent le fascine. Il lui propose alors de produire son album... dans les rues de New York.
C’est un beau film, avec une histoire touchante, une BO superbe et un grand casting (notamment les chanteurs Adam Levine et Cee lo Green).
Et oui, dans New York Melody on découvre les talents de musicien de Mark Ruffalo qui est absolument génial dans le rôle du producteur en perte de vue mais qui essaye tant bien que mal de se relancer.
Un film que je conseille à tous ceux qui s’intéressent à l’industrie de la musique



Dan Mulligan découvrant une jeune chanteuse.


2) Dave Schultz, Foxcatcher (2015)

Crédit : allociné.fr
Mon état après avoir vu ce film ? Impressionné, choqué et triste.
 Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte. Dans ce film très psychologique nous retrouvons Steeve Carell, Channing Tatum et surtout Mark Ruffalo.
Si vous voulez voir tout le talent de ce dernier, alors je vous conseille d’aller le voir très rapidement !
C’est un rôle différent de ceux énoncés précédemment. Le rôle de Dave Schultz est un véritable tournant car il lui permet d’afficher une palette plus large : rassurant auprès de son frère, plein d’assurance durant ses combats et un père de famille exemplaire.


Il a d’ailleurs été nominé dans la catégorie Meilleur second rôle aux Oscars en 2015




Dans cette scène, Dave Schultz explique à son frère pourquoi il ne peut pas être son entraineur au JO. Mark Ruffalo est toujours aussi juste dans son jeu d’acteur et dans ses expressions


1) Michael Rezendes, Spotlight (2016)

Crédit : allociné.fr
Adapté de faits réels, Spotlight raconte la fascinante enquête du Boston Globe, une équipe de journaliste d’investigation qui a mis à jour le scandale des abus sexuels au sein de l’Eglise catholique.

Spotlight bénéficie d’un casting de grande classe avec Michael Keaton, Rachel MacAdams, Mark Ruffalo

Ce dernier joue un journaliste ultra-dynamique recherchant absolument la vérité.
Malgré qu’il n’y ait pas un rôle principal dans ce film, Mark Ruffalo sort du lot et arrive enfin à être le leader notamment durant la scène où il s’énerve face à Michael Keaton … Frissons garantis !
Le film a gagné l’oscar du Meilleur film et Mark Ruffalo été nominé pour la deuxième fois d’affilé aux Oscars 2016 pour le meilleur second rôle.




Dans cette scène, Michael Rezendes s’énerve  face à Walter Robinson restant très calme. C’est une confrontation entre un journaliste excité qui veut faire éclater la vérité au plus vite et un journaliste expérimenté qui souhaite prendre son temps. A regarder absolument ! 


 3) Mon avis global sur Mark Ruffalo


Quel est donc mon avis sur Mark Ruffalo après vous avoir parlé de ses plus grands rôles ? Je pense que vous l’avez deviné…




Un acteur multi-facette 

A travers tous ses films, on remarque la différence entre ses plus grands rôles. Mark Ruffalo a la capacité de s’adapter à n’importe quel rôle et ne reste pas cantonné dans un style particulier. Entre un docteur qui se transforme en monstre, un inspecteur de police, un producteur de musique, un journaliste d’investigation et un lutteur professionnel, il nous montre qu’il a tout grand ce qui explique pourquoi il est tant demandé à Hollywood.

Un acteur peu médiatisé

Cependant Mark Ruffalo n’est pas aussi médiatisé que Leonardo DiCaprio ou Ryan Gosling ? (Bien qu’il n’ait rien à envier au second).
Quand on montre la photo de Mark Ruffalo, les gens ont tendance à parler d’Hulk ou bien d’Insaisissable. Comment expliquer son manque de notoriété auprès du public ? Tout d’abord du côté de sa vie privée, Ruffalo est marié depuis seize ans et à de nombreux enfants. Pas très intéressant pour les journaux people…




L’éternel second ?

Mark Ruffalo a eu peu de premiers rôles durant sa carrière. En effet si l’on regarde les films cités précédemment, seul New York Melody lui offre un premier rôle. D’ailleurs cela s’illustre par ses trois nominations aux oscars en tant que meilleur second rôle.
Appréciant fortement cet acteur, je suis triste de ne pas le voir plus souvent en tant que premier rôle.
Après, je comprends les raisons qui font de lui un éternel second : Sa simplicité, sa justesse et ses fulgurances sont les caractéristiques du second rôle par excellence.  

  4) Conclusion


Mark Ruffalo est un acteur de grande classe, multi-facette mais parfois sous-estimé et enfermé dans la case « Second rôle ».
Néanmoins, je suis confiant concernant la poursuite de sa carrière. Mark (j’en ai marre d’écrire pour la 1000ème fois « Mark Ruffalo » ) continuera à émerveiller Hollywood par son talent avec des rôles de plus en plus impresionnant.
A travers cet article j’espère vous avoir donné envie de découvrir la filmographie de Mark Ruffalo ! 

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Mehdi 

mardi 25 octobre 2016

Ciné-News & le Charlatan versus Brice 3 [PARTIE 1]


*Hey Eloge, t’as vu la promo de Brice 3 ? Ils ont fait du lourd franchement, peu de films ont une promo aussi particulière* -  Alex
* Ouais truc de fou boy, toi t’as vu le film ?* - Eloge
*Bien sûr que je l’ai vu* - Alex
* Ok, on va faire un article commun alors !* - Eloge

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Crédit : première.fr

Salut la Ciné-News Communauty, Mombokanate aux Charlatans, ça farte ? Ici Alex (de Ciné-News) et Eloge (de La Pub Selon un Charlatan) réuni pour un article spécial ! Comme vous le savez, Eloge est un analyste de publicité tandis qu'Alex lui traite du cinéma en général, alors pourquoi un article commun ? Parce que concernant ce film, à savoir Brice 3, la promotion et la communication du film sont étroitement liées au film en lui-même, l'un ne va pas sans l'autre et on a trouvé cet aspect intéressant à développer ensemble. Autant "surfer" ensemble sur "la vague" de Brice. *Bien vu le jeu de mot*  

Soyez donc prêt pour cet article particulier et attractif.
Vous y êtes ? Ok, on y va !

Note : 3,8/5 
Bon, moi vous me connaissez hein, c'est Alex ! Bienvenue pour cette huitième critique (déguisée). Alors j'ai vu Brice 3, que dois-je en penser ? 
Avant d'aborder le film en lui-même, je souhaite revenir assez rapidement sur quelques éléments. En premier lieu, le casting : on retrouve à peu près les mêmes acteurs que sur le premier. Dans le rôle-titre, nous avons Jean Dujardin, Oscarisé pour son rôle dans The Artist, Clovis Cornillac dans le rôle de Marius, le meilleur ami de Brice, et nous retrouvons bien sûr Bruno Salomone, incarnant le fameux Igor d'Hossegor. Concernant la réalisation, c'est toujours James Huth derrière la caméra. 

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Crédit : YouTube.com
Deuxième point qui me parait assez important à préciser, le surfeur blondinet de Jean Dujardin ne doit pas sa création pour le premier opus sorti en 2005, non, Brice est clairement LE personnage fondateur de Jean Dujardin, qu'il campait depuis 1997 dans des one-man show. C'est sa performance dans l'émission "Graine de Star" sur M6 qui lui permet de toucher le grand public. En d'autres termes, c'est grâce à ce personnage que la carrière de Jean Dujardin permet de décoller, avant le phénomène Un Gars/Une fille, en compagnie d'Alexandra Lamy. 
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Crédit : allociné.fr
C'est cette série, démarrant fin 90qui va lui valoir une certaine notoriété dans le milieu et cela va lui servir afin de mettre en place le film dédié au "roi de la casse" qui débarque en 2005
Le film de James Huth braque le box-office français du printemps, et ce malgré des critiques mitigées. Résultat : 4,5 millions d'entrées en France et plusieurs mois à entendre un peu partout les "Ça farte ?" et les "J't'ai cassé !" de Jean Dujardin, qui connaît là son plus gros succès en salles.
Voilà, ces deux points me paraissaient assez intéressant à développer afin de vraiment connaître l'histoire de ce personnage.

P'tite séance d'initiation au "Casse de Brice" et on passe au film ! 😉


Allez, venons-en directement à l'essentiel !

Malgré son aventure dans le premier film, Brice n'a pas changé et est toujours le même. Dans l'exposition, on nous le présente toujours en tant que surfeur se croyant irrésistible, toujours aussi gamin dans sa tête et qui, comme chaque matin, va à la mer en espérant surfer LA vague, comme son idole Bodhi du film Point Break. Cependant, un conflit va venir interférer dans sa vie "si parfaite" (selon lui). Tout d'abord, il reçoit un message de son ami Marius, pourtant ce n'est pas cela qui va altérer le cours des choses, non, le conflit du film réside clairement dans l'expulsion du roi de la glisse. Vivant dans une petite maison sur la plage, et dans l'optique de rendre le paysage plus propre et agréable, la ville de Nice décide d'expulser Brice et son poisson (qu'il nomme Fabrice 😂). Fini sa petite vie tranquille et paisible ... C'est à partir de cet instant que le "surfeur ascendant snowboardeur" décidera de partir au secours de son ami Marius. Terminé la routine, bonjour l’aventure !

Synopsis : Brice est de retour. Le monde a changé, mais pas lui. Quand son meilleur ami, Marius, l’appelle à l’aide, il part dans une grande aventure à l’autre bout du monde… Les voyages forment la « jaunesse » mais restera-t-il le roi de la casse ?

Bande-annonce :


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Crédit : Dailymotion.com
Les personnages (Brice, Marius, Igor) sont toujours aussi crédibles. Les années sont passées, mais eux ne changent pas. En outre, si Dujardin est toujours autant excellent dans ce rôle c'est bien parce que le personnage lui appartient, c'est le sien, c'est lui qui l'a imaginé. Il ne peut donc pas mal jouer son personnage, c'est pas possible. Critiquer son interprétation de manière négative me paraît incohérente de par cet aspect-là
Alors je tiens à préciser qu'à mes yeux, il s'agit d'une bonne suite, vraiment. En tant qu'œuvre, il est inutile de préciser que ce n'est pas une révolution cinématographique et que ce n'est le messie du cinéma, loin de là. Néanmoins, le film rempli sa mission et nous vend ce qu'il nous avait promis de vendre : un pur délire, des moments WTF, de l'humour et du divertissement. Le film répond à ces critères.
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Crédit : première.fr
Eloge reviendra sur ce détail, mais j'ai souvent entendu dire "pourquoi le film s'appelle Brice 3 ?", bah déjà, dès la promo du film, Jean Dujardin avait annoncé que "Brice a cassé le 2", et là je me suis dit, *le film promet du lourd*. Qu'est-ce que j'entends par là ? Ce que j'essaie de dire, c'est qu’on n’attendait pas forcément de suite à Brice de Nice, donc quand j'ai su qu'il y en aurait un autre je me suis dit, *c'est pas possible, pas une suite, venez pas "casser" Brice*. Mais dès cette annonce faite par l'acteur principal, j'ai compris qu'il y avait moyen de se marrer, parce que si, avant même les premières bandes annonces, un élément de la promo parvient à me faire rire, c'est que le film sera sûrement capable de proposer de bonnes choses. Le film s’assume pleinement comme « grosse arnaque » et rien qu’avec cette infime partie de la promo, on nous l’expose. 
Autre détail nous prouvant que Jean Dujardin souhaite simplement rigoler et s'amuser c'est le simple fait de faire ce film ! En effet, Dujardin aujourd'hui n'est pas n'importe qui puisqu'il a été Oscarisé, mais la volonté de revenir sur ce personnage c'est une façon pour lui de nous dire et de nous montrer que rien n'a changé pour lui, qu'il ne prend pas la grosse tête et qu'il veut rire autant qu'avant. Et honnêtement, je salue ce geste parce qu'en faisant ce film, Dujardin risque beaucoup, notamment la notoriété acquise après son Oscarisation. Le pari a été risqué mais réussi pour ma part ! 

Ce deuxième troisième opus, un peu à la manière du dernier Aladin, est raconté par un narrateur plutôt âgé (qui n'est autre que Brice lui-même) à des enfants. Du coup, cet effet-là offre une grande possibilité de scènes et de sketchs un peu WTF en prétextant quelques secondes après que, "ok ça ne s'est pas vraiment passé comme ça, je vais vous raconter la vérité". Vous voyez ce que je veux dire ? Cet effet de narration est bien amené, très bien servi et surtout, parfaitement bien maîtrisé & utilisé

On retrouve dans ce long-métrage beaucoup d’éléments visuels très intéressants (la Joconde transformé en "Jocond" avec la tête de Brice à la place, ou encore la photo du père de Brice placée dans une cage pour symboliser le fait que son père est en prison ... juste pour vous donner des p'tites idées). L'humour fonctionne, bien que certains passages sortent tout droit du premier volet pour les refaire en version 2.0. La plupart des sketchs sont vraiment très drôle, même si certains sont prévisibles à des kilomètres, dès que le gag arrive, on ne peut que rire

Les deux tiers du film sont très très funs, elles sont centrées sur Brice himself qui cherche à savoir où doit-il aller puisqu'il ne sait pas où rejoindre Marius, offrant des scènes vraiment drôles. En revanche, la dernière partie du film, quant à elle, est moins fun et l'humour est moins présent dans le sens où ce n'est plus une succession de sketchs comme précédemment, là le personnage est pleinement intégré dans l'histoire, autour d'autres personnages. Ce qui fait la force du film, c'est Brice lui-même, et je pense que la dernière partie du film, qu'on peut appeler troisième acte, en est la faiblesse. Par contre, le "Kass contre Kass" est vraiment excellent.

Brice se voit confronté à un ennemi bien plus redoutable que les deux phénomènes d’Hossegor, Gregor et Igor. L’ennemi en question, c’est… lui. Ou du moins une version (usurpée) de lui-même en tant qu’image médiatique vouée à devenir incontrôlable. Derrière toute la logique (mais assumée) invraisemblable du film, traiter de l’aspect médiatique est une bonne surprise, surtout dans un époque où tout le monde souhaite être connu, peu importe la manière. Un aspect surprenant dans ce film, mais qui passe vraiment bien. Toute ceci est abordé adroitement. 

Je pense conclure ma partie de l'article par cet élément : les références subtiles ou non, à d'autres œuvres, cinématographiques ou sérielles.
Sans vous spoiler, on retrouve à un moment du film une grosse grosse référence à Dragon Ball Z. Il s'agit-là pour moi d'une référence qui fait un peu too much, elle est justifiée, mais à ce stade du film, ça fait un peu trop ...
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Crédit : ecrannoir.fr
Par contre, j'ai vraiment apprécié les références à Mad Max : Fury Road et Retour vers le futur. A un certain passage du film, on se retrouve sur la plage et ... bah pour ceux qui ont vu le dernier Mad Max, vous comprendrez la référence qui y est faite. Enfin, pour la dernière référence je peux me permettre de spoiler vite fait puisque ça n'a pas grand rapport avec le film : sur la scène de toute fin, juste avant le générique, on voit Brice vieux sur une espèce de moto-volante qui arrive droit sur la caméra. Ce passage m'a fait penser, et je pense que c'est l'objectif souhaité, à la dernière scène de Retour vers le futur III (avec le train de Doc, qui part à nouveau voyager dans le temps). Du coup, une fausse trilogie (avec Brice 2 qui été cassé) faisant référence à une vraie trilogie, cultissime d’un point de vue cinématographique, j'ai trouvé ça délirant, osé et vraiment bien trouvé.
P'tite conclusion rapide : Si vous êtes amateur du genre et que le premier film vous a plu, vous pouvez aller voir cette suite. Bien que cet opus soit sorti 11 ans après le premier, l'œuvre n'est absolument pas dénaturée comme ça a pu être le cas avec Les Visiteurs 3 - La Révolution, ou Les Bronzés 3. Il ne faut surtout pas prendre le film au premier degré (comme le premier volet), car ce n'est pas l'effet souhaité. Ce n'est pas du grand cinéma et le film ne révolutionne en aucun cas le genreMAIS on rit, on s'amuse et c'est pour moi le plus important pour ce type de film ! 

La Pub selon un Charlatan

Et c’est ainsi que je vous quitte pour laisser place à mon gars sûr, Eloge, qui va traiter de l’aspect marketing du film. La suite de l’article se trouve >> ICI << (faut cliquer), vous avez intérêt à aller checker ça où le Charlatan évoquera ses pouvoirs marabout … Nan je déconne bien sûr, mais sérieusement allez checker la suite de l’article qui est vraiment très important pour comprendre tout le travail qui a été opéré sur ce film, aussi bien dans sa communication que sur l’œuvre cinématographique. Eloge vous réserve de belles surprises, des photos de vacances, des secrets sur la zone 51 et vous expliquera certaines choses que vous n’auriez pas forcément remarqué !
Par ailleurs, j’en profite juste pour passer un petit big-up à La Pub Selon Un Charlatan qui est un très bon blog dans lequel Eloge analyse des publicités en mêlant sérieux et humour, le mélange parfait ! Si vous découvrez ce blog grâce à cet article alors continuez de visualiser son travail et restez branché pour la suite de ces articles. J’en profite également pour te remercier Eloge, par rapport à cette collaboration ! Ravi d’avoir pu bosser avec toi et vous, Charlatans & Communauté de l’Anneau Ciné-News, ce n’est que le commencement !! 😉 Bref, bonne lecture pour la suite de l’article, on se retrouve de l’autre côté ahaha !

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Alex

vendredi 21 octobre 2016

Le savais-tu ? #2

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Crédit : archaic.fr
Welcome welcome pour le deuxième numéro de "Le savais-tu ?". Si le premier numéro dédié à Spider-Man (article que tu peux retrouver >> ICI <<), celui-ci n'a pas de sujet spécifique puisqu'il abordera divers anecdotes et/ou secrets de films/réalisateurs différents. Au programme dans cet article, des informations sur la trilogie Le Seigneur des Anneaux, Stan Lee, Iron Man 2Le Roi Lion, La Reine des Neiges, Star Wars et Je suis une légende
J'espère t'avoir mis l'eau à la bouche car ça commence !!! 

I. Le Seigneur des Anneaux


Afficher l'image d'origineVigo Mortensen qui a incarné le personnage d'Aragorn est littéralement tombé amoureux du cheval qui était censé être appartenir à son personnage. Savais-tu qu'il allait lui rendre visite à l'écurie y compris les jours où le tournage n'avait pas lieu ? De plus, il faut savoir qu'il s'en est personnellement occupé pendant le tournage des 3 films. D'ailleurs, lorsque les tournages touchèrent à leurs fins, il est allé voir son propriétaire afin de racheter le cheval, ce qu'il parvint à faire. Depuis lors, cet étalon coule des jours heureux auprès de l'acteur.

La trilogie a été en grande partie réalisée en Nouvelle-Zélande. Ainsi, l'équipe de tournage a dû mobiliser tous les chevaux disponibles auprès de chaque éleveur et de chaque haras. Pour les mobiliser, ils ont dû les louer pour la durée intégrale du tournage. Pour que les chevaux soient bien traités, ils ont également construit des écuries provisoires, proches des studios. Mais ça, j'imagine déjà que tu le savais ?
Enfin, pour en terminer là avec la Terre du Milieu, savais-tu que Peter Jackson (le réalisateur) avait fait un caméo dans chacun des trois films ?

II. Stan Lee


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Crédit : geekxploitation.com
Je le rappelle brièvement pour ceux qui ne le savent pas forcément, Stan Lee est le cocréateur de plus d'une centaine de super-héros qui sont le fondement de l'univers partagé dans lequel évoluent les personnages de la firme Marvel Comics.

Savais-tu, ou du moins, avait-tu remarqué qu'une grande partie des personnages Marvel ont un nom et un prénom commençant par la même lettre ? Cela se vérifie pour tous les personnages crée par Stan Lee ! 

Les exemples sont nombreux : Bruce Banner, Peter Parker, Susan Storm, Red Richards, Otto Octavius ... Mais la question c'est : pourquoi ?

La raison est simple, en fait vu la richesse de l'univers Marvel notamment au niveau de la diversification des personnages, Stan Lee craignait qu'en créant de nouveaux personnages, il ne parviendrait pas à se souvenir de leurs noms civils. Ainsi, il s'agissait-là pour lui d'une sorte de moyen mémo-technique 



III. Iron Man 2 



Dans la scène post-générique du film, lorsque Tony Stark s'entretient avec Nick Fury, directeur du SHIELD, nous pouvons voir ceci :



Les régions du monde entourées correspondent à la localisation des futurs Vengeurs, là où ils se situent, bien avant Avengers lorsque Nick les rassemble : 
- New York pour Hulk
- La Scandinavie pour Thor 
- L'Antarctique, là où retrouvé Steve Rodgers/Captain America
-L'Afrique du Sud-Ouest, annonçant déjà à l'époque l'arrivée de Black Panther (qui apparaît pour la première fois dans Captain America : Civil War)
... Le savais-tu ?

IV. La Reine des Neiges


En fin de film, lors du couronnement de la Reine Elsa, sa sœur Anna sort au dehors pour accueillir tous les prestigieux invités des royaumes alentours qui viennent assister à la cérémonie. Jusqu'ici tout va bien ! Mais il y a un détail que tu ne savais pas cher ami(e). Lequel ?
Eh bien, parmi ces invités, on peut reconnaître, de dos, la Princesse Raiponce et son "Prince" Flint.

Tu veux une preuve ? En voilà une :


V. Le Roi Lion


Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique, Hakuna Matata, quel chant fantastique .... *Pardonne le jeune Alex, il s'emporte un peu parfois ...*

Le sujet que je vais aborder est un dossier qui a fait, et qui fait toujours, polémique. Tu vois la scène où Simba va s'isoler pour pleurer son père (après avoir observé les étoiles avec Timon et Pumba), et bien apparemment se serait glisser une image subliminale. Regarde la scène au ralenti et tu verras de la poussière qui s'envolent semblant former des lettres.





La plupart des gens semblent lire le mot "SEX". Du coup, tout le monde pense à une blague ou bien à un défi mis en place par Disney et l'équipe du film. Ces derniers, devant l'ampleur que prenait cette découverte, ont déclarés qu'il s'agissait en réalité d'un défi, certes, mais que le mot écrit n'était pas "SEX", mais plutôt "SFX" (=effets spéciaux).

VI. Star Wars


Dans le premier volet, La Menace Fantôme, on voit se réunir le conseil galactique où sont présents les délégations de toutes les nations extraterrestres. C'est là que Georges Lucas a glissé un petit clin d’œil, une référence, envers Steven Spielberg. Effectivement, en opérant un arrêt sur une image, on remarque un petit détail surprenant : on peut voir dans une des loges du conseil des représentants de l'espèce à laquelle appartient E.T.
Crédit : allociné.fr
Ceci dit, ce n'est pas très étonnant dans la mesure où dans E.T, Spielberg fait également une référence à Lucas puisqu'on y aperçoit Maître Yoda.

VII. Je suis une légende


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Crédit : allociné.fr
Dans ce film, produit par Warner Bros, lors d'une scène où le personnage interprété par Will Smith sort pour observer un New-York complètement dévasté, on peut y voir une façade sur laquelle est situé un gros panneau publicitaire promotionnant un film qui n'existait pas encore à l'époque de ce Je suis une légende, mais qui était déjà en projet chez la Warner. Il s'agit d'un film dont on a beaucoup entendu parler cette année... Lequel ?
C'est vrai qu'on a entendu parler de beaucoup de films en cette année 2016, mais réfléchit un peu, il n'y a aucun film qui te vient à l'esprit ? Un film produit par Warner Bros qui a eu un énorme succès ! Non, tu ne vois toujours pas ? Bon, et si je te dis Ben Affleck, tu vois quel film est concerné ?
Eh ouiiiiii, il s'agit de Batman v Superman (qui a fait l'objet d'une critique que tu peux retrouver ici).
Pour preuve, voici l'image de ce que j'avance :



A cette époque, nous étions en 2007, le film est sorti en 2016 ... 
Mais ça aussi, tu le savais ?

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Alex