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vendredi 21 avril 2017

Décryptage de bande-annonce #1


Star Wars - The Last Jedi

Résultat de recherche d'images pour "star wars 8 affiche"

Saluuuut à tous ! On se retrouve aujourd'hui pour l'inauguration d'une nouvelle rubrique : "Décryptage de bande-annonce" où analyses, théories, suppositions et fantasmes seront au rendez-vous ! 
Le principe est simple : décrypter certains plans, certains dialogues et certaines images d'une bande-annonce afin d'en analyser la nature et d'interpréter tout ça. C'est bon pour vous ? Ok, alors commençons ! 
La saga Star Wars ne cesse de faire parler d'elle. Et pour cause, la sortie toute récente de la première bande-annonce du huitième épisode, The Last Jedi - traduit chez nous par Les Derniers Jedi - a créé une hype considérable. Raison pour laquelle j'ai choisi ce sujet aujourd'hui. 
Comme vous le savez certainement, l'épisode VII (NDLR : Le Réveil de la Force) nous a offert une scène finale tout aussi jouissive que contrariante, puisqu'elle nous tease le huitième film (que nous voulions alors voir à tout prix en sortant du ciné... #impatience). Rappelez-vous, nous faisions face à la rencontre entre Rey et Luke Skywalker, après quoi nous avons eu droit au générique de fin
Avant d'aller plus loin, je vous laisse savourer ce premier teaser d'environ deux minutes : 



Ce que l'on sait déjà, c'est que le huitième film semble débuter là où le précédent s'est achevé : sur l'île où Rey retrouve le célèbre Luke Skywalker. Plusieurs plans de la bande-annonce nous laissent supposer cela, mais le plus représentatif est celui-ci :


La première image nous montre une Rey paraissant apeurée et fatiguée ! Ce plan n'est pas sans rappeler la première apparition de Finn dans la bande-annonce de Star Wars VII, sur la planète Jakku. Cependant, les circonstances sont totalement différentes. À la manière de Maître Yoda avec Luke dans l'Empire contre-attaque, on devine assez rapidement ici que Luke est en train de former Rey en l'initiant davantage à la Force
Peut-on imaginer que Luke l'ai emmenée dans une grotte pour la confronter au Côté Obscur, tout comme Yoda l'avait fait avec son disciple auparavant ? Possible. 
Les propos tenus par Luke - est-ce réellement lui qui parle ? - renforce la théorie de l'apprentissage puisque l'on entend "Respire. Maintenant connecte toi. Que vois-tu ?". Encore une fois, cela rappelle grandement l'apprentissage de Luke dans le cinquième opus de la franchise.

Beaucoup d'autres éléments nous laisser imaginer qu'une bonne partie du film se déroulera sur cette île. Dans ce plan-ci par exemple, nous voyons Rey qui paraît sûre d'elle en vue de sa posture, face à la mer. Est-elle en train de se concentrer pour ressentir la Force, à la demande de Luke ? C'est en tout cas ce que nous pouvons interpréter





Saurons-nous pourquoi Luke s'est exilé ?

Nous avons appris dans le film précédent que Luke tentait de former son neveu lorsque le Leader Suprême Snoke l'a converti au Côté Obscur de la Force. Ben Solo - devenu Kylo Ren - ayant massacré tous les apprentis que son ancien maître formait et après avoir décimé l'Académie Jedi fondée par Skywalker, Luke décida de s'exiler sans prévenir qui que ce soit du lieu où il se trouverait. Han explique à Finn et Rey que des rumeurs disaient que Luke était parti à la recherche du premier Temple Jedi. 
En outre, hormis cette rapide explication dans l'épisode 7, nous n'en savons pas plus. Par contre, tout porte à croire que dans The Last Jedi, nous aurons affaire à des flashbacks visant à nous montrer comment Ben a basculé et pourquoi ce besoin soudain pour Luke de s'exiler. Effectivement, si vous observez bien cette image nous y voyons une silhouette encapuchonnée, qui n'est nul autre que Luke lui-même au côté de son fidèle droïde, R2-D2. Face à eux nous observons un bâtiment en flamme et il s'agit certainement de l'Académie Jedi que Luke avait fondé. Ce plan fait écho à l'une des "visions" qu'à pu avoir Rey dans Le Réveil de la Force lorsqu'elle touche pour la première fois le sabre-laser qui avait autrefois appartenu à Anakin, puis à son fils. Nous avons pu apercevoir un endroit enflammé où Luke - toujours encapuchonné - pose sa main sur R2. À cet instant, nous ne savions pas si Rey était victime de flashforward ou de flashback. Mais ce plan-ci de la bande-annonce tend à insinuer qu'il s'agissait bel et bien d’événement passé.


On voit très rapidement sur l'un des plans que Finn sera - bien évidemment - de la partie. Mais ce dernier ne semble s'être pas totalement remis de son combat contre Kylo Ren à la fin de l'épisode VII.
Il semble être dans une "capsule" pour qu'il récupère, un peu comme Luke dans le cinquième film.


On constate aussi - bien que ce plan-ci soit assez rapide et qu'il faut avoir un œil de lynx pour le remarquer - que la cicatrice de Kylo Ren a changé puisqu'elle ne passe plus sur son nez, comme cela pouvait être le cas à la fin du Réveil de la Force.




Bien sûr, mon objectif n'est pas de commenter tous les plans que l'on aperçoit dans la bande-annonce, c'est pourquoi je vais maintenant passer à la théorie que je me suis faites ! Eh oui, après avoir visionné plusieurs fois la bande-annonce tel un hystérique, je me suis fait ma propre théorie sur ce qui pourrait nous attendre dans ce The Last Jedi : rétablir l’équilibre dans la Force*Ah, on me chuchote à l’oreillette que la prélogie abordait déjà cet aspect*
Rassurez-vous, à mon sens - et si ma théorie s’avère réelle - cela sera fait de manière totalement différente. Ce Star Wars VIII pourrait rétablir l’équilibre, littéralement parlant.


Première chose qui m’a interpellé : le plan sur ces livres, posées sur ce qui semble être un arbre. Cet arbre pourrait en fait être l’Arbre de la Force, si l’on s’en réfère aux comics sortis depuis le rachat de la franchise par Disney. Tout ce que je sais (surtout après avoir fait quelques recherches) c’est que cet arbre est très sensible à la Force et pourrait même la contenir. Du coup, on peut imaginer que Luke soit parti à la recherche des reliques liées à l’Ancienne République, cet arbre possédant sans doute certaines réponses aux savoirs Jedi. 

Puis par la suite, vient cette image d'une main gantée qui touche une page d'un des livres, sur laquelle on aperçoit un symbole qui ressemble à celui des Jedi de l'Ancienne République. À ce moment, on entend Rey parler "d’équilibre" de la Force.

D’ailleurs, si on reste sur cette théorie vous pouvez voir que le premier poster du film (disponible en haut de l'article) suit cette idée d’équilibre, avec Rey qui tend son labre-laser dont la lumière passe du bleu au rouge, ce qui divise les visages de Luke et de son neveu, Kylo Ren. 

Plus haut j’ai parlé des dialogues échangés entre Luke et Rey, lorsque ce dernier lui demande "Que vois-tu ?", eh bien Rey décrit son ressenti en lui répondant "La Lumière", ce après quoi Luke reprend : "L’obscurité. L’équilibre. C’est tellement plus grand". Parle-t-il d’équilibre au sens propre du terme, c’est-à-dire du juste milieu entre le Côté Lumineux et le Côté Obscur ?
Si jusqu’à maintenant les films Star Wars ont toujours évoqué un besoin de parité entre les deux camps, Les Derniers Jedi pourrait bien personnifier cet équilibre à travers le personnage de Rey. Selon la théorie du "Jedi Gris", le personnage joué par Daisy Ridley deviendrait un "Jedi du milieu", capable de prendre le meilleur de chaque extrême de la Force.
"It's time for the Jedi to end", dit Luke Skywalker à la fin de la bande-annonce. Cette phrase a été traduit par "Il est temps pour les Jedi d'en finir" - bien qu'elle aurait dû littéralement être traduit par "Il est temps pour les Jedi de disparaître". D'en finir avec quoi ? Leur propre existence ou le combat contre les Sith ?
Peut-être veut-il simplement dire que ses années de recherches l'ont mené à la conclusion que le code Jedi a été mal interprété depuis très longtemps et que la seule façon de continuer à maîtriser la Force serait d'emprunter la voie du milieu. Une sorte d'évolution qui éviterait l'éternel recommencement du combat du bien contre le mal. De plus, cela bouleverserait - et renouvellerait -  tout la philosophie de Star Wars.

Le dernier détail que je trouve assez frappant concerne la couleur utilisée pour le logo Star Wars



Vous ne remarquez rien ? Jusqu'à aujourd'hui, la couleur prédominante était le jaune. Mais pour ce huitième chapitre, il s'agit de rouge ... Je ne sais pas pour vous, mais je trouve ça assez étrange. Cela annonce-t-il un film plus sombre ?
N'oublions pas que le rouge est la couleur du Côté Obscur, donc cela peut nous laisser supposer pas mal de chose concernant cet aspect-là de la Force.

Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos impressions après avoir vue cette bande-annonce ? Dites-moi tout, comme à l'accoutumée ! 😉

Pour rappel, voici les divers articles écrits par mes soins, liés à l'univers Star Wars :
- Analyse de théories : Star Wars - Le Réveil de la Force
- Critique A Star Wars Story - Rogue One 
- Rétrospective sur Star Wars - Le Réveil de la Force


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Alex

mardi 11 avril 2017

Critique #20 - Fast and Furious 8


Note : 4,7/5
J'ai été convié mercredi 05 avril au Grand Rex de Paris pour assister à l'avant-première de ce huitième opus de la saga Fast & Furious, en présence du réalisateur, F. Gary Gray accompagné des deux têtes d'affiches: Vin Diesel et la sublime Charlize Theron. Croyez-moi, cette soirée fut inoubliable de par l'ambiance magistrale qui régnait mais grâce aussi au public qui pétait le feu !
Avant de démarrer la critique, je vous rappelle bien sûr que l'article sur la franchise est toujours disponible en cliquant ICI

On ne change pas une équipe qui gagne, telle est la devise de cette saga. Ainsi, nous retrouvons les habituels Vin Diesel (Dominic Toretto), Michelle Rodriguez (Letty Ortiz Toretto), Dwayne Johnson (Luke Hobbs), Tyrese Gibson (Roman Pearce), Ludacris (Tej Parker) et la petite nouvelle, apparu dans le septième opus, Nathalie Emmanuel (Ramsey)The Fate of The Furious marque aussi le retour de Kurt Russel (Mr. Anonyme) et Jason Statham (Deckard Shaw)Ce huitième film nous présente également des nouveaux venus dans la franchise. Parmi eux, on retrouve Charlize Theron (Cipher), grande méchante de ce long-métrage et Scott Eastwood - fils du célèbre Clint Eastwood - incarnant dans ce film le rôle de "Little Anonyme" (l'assistant de Kurt Russel) qui intègre l'équipe. 

"On n'est trahi que par les siens"


Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors. 

Des rivages de Cuba aux rues de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d'empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial et de ramener à la maison l’homme qui a fait d’eux une famille.



"On ne tourne pas le dos à la famille, même si elle l'a fait" (Fast & Furious 6 - Dom s'adressant à Brian) ; "J'ai aucun ami, j'ai une famille" (Fast & Furious 7 - Dom s'adressant à Deckard Shaw) et pourtant, dans ce huitième volet, Dom tourne le dos à cette famille qu'il chérit tant ! Qui aurait imaginé cela ?! 
Il est donc important de préciser que l'intrigue de Fast 8 change de ce qui a été fait jusqu'à maintenant au sein de cette franchise cinématographique. Non seulement le scénario est innovant pour un Fast & Furious mais en plus de cela, il est prenant. Nous souhaitons connaître les raisons ayant poussées Dom à se retourner contre les siens, comment va-t-il s'en sortir et comment l'équipe va pouvoir se débrouiller pour arrêter l'homme qui a fait d'eux une famille. 

Fast & Furious n'est pas gage de qualité scénaristique, il s'agit toujours d'histoires assez simplistes puisque tout l'intérêt de ces films réside dans les scènes d'actions. Mais ici, il faut reconnaître que l'intrigue est vraiment bonne, évitant avec brio l'effet du "déjà-vu" (que l'on retrouvait dans les épisodes 2 et 4 dans la mesure où les scénarios de ces films étaient similaires au premier opus). En cela, ce Fast & Furious 8 s'émancipe presque des volets précédents, tout en étant dans la parfaite continuité de ces prédécesseurs. 

Les scènes d'introductions ont toujours été spectaculaires dans cette franchise depuis le quatrième film. Oubliez-les toutes ! Celle à laquelle nous avons affaire dans cette production hollywoodienne est tout bonnement monstrueuse. À mes yeux, il s'agit de la meilleure scène d'introduction que possède la saga. Tout d'abord elle se déroule à Cuba - nous offrant un cadre magnifique - mais elle est surtout dans la lignée des premiers volets, revenant à la source avec une "course de rue" vraiment exceptionnelle. Dès les premières minutes, on retrouve l'esprit initial de Fast & Furious, de quoi réjouir les fans des premiers films. 

Au risque d'être insistant là-dessus, vous n'êtes pas sans savoir que la saga a été marquée par le décès soudain de Paul Walker (Brian O'Conner) il y a presque quatre années de cela. L'absence de ce personnage phare a obligé l'équipe scénaristique à repenser le casting et à l'importance de certains personnages, afin de combler - si je puis dire - le vide laissé par le départ de Brian dans l'histoire. C'est donc avec étonnement que l'on constate l'importance soudaine du personnage de Deckard Shaw, qui essayait de décimer l'équipe dans le film précédent. L'intégration de "Little Anonyme" dans l'équipe a également pour objectif, je pense, de "remplacer" le rôle occupé par Brian. 

Bien sûr, Scott Eastwood ne remplace pas le personnage en soit, car le sien est tout l'opposé de celui anciennement incarné par le défunt Paul Walker. Je n'aurais jamais cru dire cela, car Brian était et restera mon personnage préféré, mais son absence offre un certain renouvellement à cette franchise. Personnellement, j'ai énormément apprécié le duo Little Anonyme/Roman Pearce, qui rappelle le duo Roman/Brian dans Fast & Furious 2Tout cela permet donc à ce que l’absence de Brian ne se fasse pas sentir, et c'est réussi. 

Charlize Theron quant à elle, est stupéfiante dans le rôle de Cipher. C'est une grande première pour la saga vrombissante d’accueillir une femme comme grande méchante. L'exploitation du côté sombre de Toretto est une très bonne trouvaille scénaristique, permettant de découvrir une nouvelle facette de ce personnage que l'on connaît depuis seize ans maintenant. 


Brian O'Conner n'est plus là. Lui et Mia se sont rangés afin de s'occuper de la famille qu'ils ont fondés ensemble. Mais son personnage a droit à quelques petites mentions afin de montrer qu'il est toujours là, quelque part, et que personne ne l'a oublié. En outre, Paul Walker a droit - ici aussi - a un hommage, cette fois beaucoup plus subtile que celui qui lui a été dédié à la fin de l'opus précédent, mais qui fera vraiment plaisir aux fans.


Notre fameux Roman Pearce n'a jamais été aussi excellent que dans ce film-ci. Le personnage est toujours autant fidèle à lui-même et apporte une touche d'humour conséquente à cet opus. Franchement, il m'a vraiment fait explosé de rire sur certaines scènes. D'ailleurs, Roman a droit à son quart d'heure de gloire à un moment donné, ce qui a suscité une tonne d'applaudissements dans la salle ! 


Fast & Furious 8 est le premier film de la saga réalisé par F. Gary Gray. Autant la différence entre James Wan (NDLR : réalisateur du 7ème) et Justin Lin  (NDLR : réalisateur du 3ème, 4ème, 5ème et 6ème ) ne se faisait pas sentir autant ici, on sent clairement la différence en termes de réalisation que je trouve absolument dynamiqueF. Gary Gray a réussi à nous offrir un film qui ne possède aucun temps mort, chose que je reprochais de temps à autre à Justin Lin, notamment dans le sixième film. D'autre part, bien que les scènes d'actions soient toujours aussi irréalistes (certaines choses ne changent pas), elles paraissent beaucoup moins grossières et passent beaucoup mieux que certaines scènes du sixième et du septième - entre autres.  

J'ai la conviction que ce huitième volet est celui qui trouve le juste équilibre entre action, humour et sérieux. Côté action, nous ne sommes pas en reste. Je pense à une séquence précise, se déroulant à New-York qui est fantasmagorique. Toute la scène ayant lieu en Islande sur la glace (qu'on voit notamment dans la bande-annonce) est juste hallucinante quoi ! Alors oui, c'est toujours de l'irréalisme total donc si vous n'avez pas été fans des précédents, je ne suis pas convaincu que vous apprécierez celui-là. Néanmoins, cet irréalisme passe beaucoup mieux, comme je l'ai dit précédemment. De nombreux rebondissements auxquels vous ne vous attendrez pas sont au rendez-vous
Côté humour cette fois-ci, je dirai qu'il s'agit sans doute du film le plus drôle de la série. Vraiment, F. Gary Gray est certainement le meilleur réalisateur qu'a pu avoir la franchise et j'espère qu'il restera derrière la caméra pour les deux prochains films - si vous ne le saviez pas, Fast & Furious 8 est le premier volet de la nouvelle (et dernière) trilogie. 
Détail important, les motivations poussant Dom à se retourner contre sa famille sont légitimes, très bien trouvées et sont le fruit de l'inattendu

Ce qui est trop fort avec cette franchise - et c'est là où les scénaristes sont doués - c'est qu'à chaque fois, on pense que le prochain volet sera le film de trop et à chaque fois, ils parviennent à nous surprendre - dans le bon sens du terme. Deux films sont à venir encore. S'ils sont aussi bons et innovants que celui-là, alors pourquoi pas ! Wait and see ...
À mon sens, Fast & Furious 8 est le second meilleur volet de la franchise, juste derrière le cinquième, sortie en 2011.

Note de la rédaction : Vous trouverez peut-être ma note excessive, mais je note ce film par rapport au genre en lui-même, à la franchise et aux promesses qui nous sont faites. Ce film vend ce qu'il avait promis de vendre et j'en suis pleinement satisfait.
D'autre part, il paraît évident que pour apprécier ce film, il faut également apprécier le genre ainsi cette série de film. Si vous n'avez aimé aucun film de la franchise, peu de risque que vous apprécierez celui-ci.

Petit bonus : 
Vin Diesel, Charlize Theron, F. Gary Gray

De l'action, des bagnoles, des cascades de dingue et de la baston ... Fast & Furious 8 ne déroge pas à la règle. Cependant ici, l'intrigue est totalement innovante au sein de cette franchise, nous livrant un film à la James Bond. Un huitième opus tout simplement monstrueux, qui revient à la fois aux sources avec des courses de voitures grandiose, tout en restant dans l'esprit film d'actionThe Fate of the Furious promet 2h16 de pur divertissement ! 
Des scènes d'actions dantesques, un scénario efficace et une réalisation flamboyante, ce huitième volet de la saga rapide et furieuse ne vous décevra pas.

A bientôt sur Ciné-News ! (← en cliquant ici, vous retrouverez la page facebook dédiée à ce blog)
Alex

lundi 3 avril 2017

Connais-tu cette saga ? #2 - Fast & Furious



Des rues de Los Angeles à celles de Miami en passant par le Mexique et Tokyo pour continuer à Londres jusqu'à Abu Dhabi, découvrez l'épopée de Dominic Toretto et de sa famille dans une franchise que l'on ne présente plus: Fast & Furious


Fast & Furious est une saga bankable pour Hollywood, notamment depuis le succès phénoménal (et commercial) du cinquième film - qui voyait l'arrivée de Dwayne Johnson - comparé aux précédents opus. Malgré le décès de Paul Walker en 2013Universal n'a pas l'intention d'abandonner la poule aux œufs d'or et, juste après la sortie du septième opus sorti en 2015, le studio a annoncé la production de trois nouveaux films. En 2021, la franchise aura 10 films à son compteur.
Le 12 avril prochain sortira sur nos écrans The Fate of The Furious (Le Destin des Furieux), plus communément appelé Fast & Furious 8 (et qui gardera ce nom-là en hexagone). 

Adulée par certains, détestée par d'autres, succès mérité pour une grande partie du public mais considéré comme illégitime pour d'autres, il est clair que cette franchise ne laisse personne indifférent et que sa popularité est très clivante. Cet article aura pour objectif de revenir sur l'ensemble des films, leurs origines mais aussi sur son évolution et son changement - presque radical - de registre, ce qui lui vaut cet aspect clivant puisque la "Fast Family", rapide et furieuse, a perdu une partie de son public en cours de route, sans lever le pied un quart de secondes, tout en séduisant une nouvelle fanbaseDe cette façon, nous verrons également pourquoi cette évolution était nécessaire pour l'avenir de la franchise à partir du troisième volet, dans lequel ni Paul Walker ni Vin Diesel n'apparaissent - excepté une courte apparition pour ce dernier, dans les dernières secondes du film - et qui est le dernier volet à traiter du tuning. Bien entendu, je parlerais des difficultés qu'a pu connaître la franchise et je mentionnerais par la même occasion le style apporté par les différents réalisateurs.
Je n'ai pas la prétention d'avoir raison à 100%, mais en restant le plus objectif possible, j'espère pouvoir livrer des explications et éléments de réponses visant à démontrer que Fast & Furious a compris comment fonctionnait l'industrie cinématographique hollywoodienne et que cette franchise possède d'ores et déjà les clefs du succès.


HISTOIRES


La nuit tombée, Dominic Toretto règne sur les rues de Los Angeles à la tête d'une équipe de fidèles qui partagent son goût du risque, sa passion de la vitesse et son culte des voitures de sport lancées à plus de 250 km/h dans des rodéos urbains d'une rare violence. Ses journées sont consacrées à bricoler et à relooker des modèles haut de gamme, à les rendre toujours plus performants et plus voyants, à organiser des joutes illicites où de nombreux candidats s'affrontent sans merci sous le regard énamouré de leurs groupies. A la suite de plusieurs attaques de camions, la police de L.A. décide d'enquêter sur le milieu des street racers. Brian, un jeune policier, est chargé d'inflitrer la bande de Toretto, qui figure, avec celle de son rival Johnny Tran, au premier rang des suspects.



Brian O'Conner a signé sa plus belle action, mais aussi sa faute la plus grave, en laissant filer le chef du gang de voleurs de voitures qu'il avait mission d'infiltrer. Radié de la police de Los Angeles, ce jeune flic rebelle, fan de vitesse et de rodéos, a gardé intact son honneur mais a gâché une belle carrière. Après deux ans de galère, Brian O'Conner se retrouve à Miami et se voit offrir une ultime chance de se racheter. Le FBI et les douanes locales surveillent depuis plusieurs mois le puissant homme d'affaires Carter Verone, qu'ils soupçonnent de se livrer à des opérations de blanchiment d'argent. Mais leurs efforts sont restés vains, le seul indice dont ils disposent pour appâter et démasquer l'énigmatique criminel étant sa passion pour les rodéos. Le temps presse, Brian semble être le seul espoir...





Sean Boswell est un risque-tout à qui sa passion immodérée des voitures de sport trafiquées a déjà attiré de sérieux ennuis avec la police californienne. Condamné après un accident, sa seule alternative à la prison est d'accepter la tutelle de son père, militaire de carrière basé à Tokyo. Gaijin (étranger) dans la ville la plus moderne et la plus sexy du monde, le jeune homme se sent plus exclu que jamais jusqu'au jour où un nouveau copain, Twinkie, lui fait découvrir l'univers secret du drifting - le nec plus ultra des rodéos urbains. Un sport clandestin où l'audace, l'élégance et la fluidité de la conduite sont encore plus appréciées que la simple vitesse. Sean est immédiatement accroché : son style de vie rebelle a trouvé sa parfaite expression dans le drift, ses périlleuses transgressions, son défi permanent aux lois de la physique...









Un meurtre oblige Dom Toretto, un ancien taulard en cavale, et l'agent Brian O'Conner à revenir à L.A. où leur querelle se rallume. Mais confrontés à un ennemi commun, ils sont contraints à former une alliance incertaine s'ils espèrent parvenir à déjouer ses plans. De l'attaque de convoi aux glissades de précision qui les mèneront hors de leurs propres frontières, les deux hommes trouveront le meilleur moyen de prendre leur revanche : en poussant les limites de ce qui est faisable au volant d'un bolide.








Depuis que Brian et Mia Toretto ont extirpé Dom des mains de la justice, ils ont dû franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités. Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une équipe d'élite, réunissant les pilotes les plus avertis, conscients que leur seule chance d'être acquittés pour bonne conduite nécessite une confrontation avec l'homme d'affaires véreux qui souhaite les voir morts. Mais il n'est pas le seul à leurs trousses. L'impitoyable agent fédéral Luke Hobbs n'a jamais loupé sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de choc élaborent un implacable dispositif d'assaut destiné à les capturer. Passant le Brésil au crible, Hobbs réalise combien la frontière qui sépare les bons des méchants est ténue. Il doit alors s'en remettre à son instinct pour acculer ses proies et éviter qu'un autre ne les débusque avant lui.


Dom, Brian et toute leur équipe, après le casse de Rio, ayant fait tomber un empire en empochant 100 millions de dollars, se sont dispersés aux quatre coins du globe. Mais l’incapacité de rentrer chez eux, et l’obligation de vivre en cavale permanente, laissent à leur vie le goût amer de l’inaccomplissement. Pendant ce temps Hobbs traque aux quatre coins du monde un groupe de chauffeurs mercenaires aux talents redoutables, dont le meneur, Shaw est secondé d’une de main de fer par l’amour que Dom croyait avoir perdu pour toujours : Letty. La seule façon d’arrêter leurs agissements est de les détrôner en surpassant leur réputation. Hobbs demande donc à Dom de rassembler son équipe de choc à Londres. En retour ? Ils seront tous graciés et pourront retourner auprès des leurs, afin de vivre une vie normale.


Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.









ORIGINES, PRODUCTIONS ET CRITIQUES DES FILMS 


THE FAST AND THE FURIOUS (2001)


Sans faire de généralité, une grande partie du large public a pris connaissance de la franchise à partir du cinquième film puisque ce dernier a eu un succès monstre un peu partout dans le mondeC'est à partir de cet opus qu'une nouvelle fanbase s'est construite. Pourtant, avant que les Fast & Furious deviennent des blockbusters divertissants, ils étaient au départ - ou du moins pour le premier volet - de simples films d'actions/policiers où le tuning était au centre de l'histoire

Dès lors, la question qui peut être posée est la suivante: pourquoi une telle mise en avant du tuning ? 
Petite remise en contexte, nous sommes au début des années 2000 et à cette époque, le tuning est une mode. Ça l'était aux Etats-Unis où dans de nombreuses villes, dont Los Angeles, nous retrouvions des courses de rues. On pouvait retrouver ce phénomène un peu partout dans le monde et en Europe. La genèse de ce premier film - qui donnera lieu à un nombre considérable de suite - est inscrite dans son époque en profitant de l'émergence de cet effet de mode. De cette manière, les producteurs étaient sûrs, à défaut de rapporter 1,5 milliards au box-office (ce qui sera le cas du septième film, en partie dû au décès de Paul Walker), de séduire les fans de tuning qui, étaient très nombreux à l'époque. 
Le scénario est inspiré d'un article paru dans le magazine Vibe, écrit par Ken Li et intitulé Racer X. Le film s'inspire également des films 260 chrono (1987) de Peter Werner et The Legend of Speed (1999) d'Andrew Lau. À noter que le premier volet, sortie en 2001emprunte le titre de The Fast and the Furious de John Ireland sorti en 1955.

D'autre part, si The Fast and the Furious a révélé Paul Walker au grand public - dont la carrière a décollé grâce à ce film - sachez qu'il n'était pas le premier acteur pressenti pour le rôle. Mark WahlbergChristian Bale ou encore le rappeur Eminem ont été sollicités pour incarner Brian O'Conner avant que Paul Walker ne soit officiellement choisi. Quant au personnage de Mia Toretto, le premier choix était l'actrice Eliza Dushku, qui l'a refusé comme beaucoup d'autres actrices (dont Natalie PortmanSarah Michelle GellarKirsten DunstBijou Phillips et Jessica Biel)Michelle Rodriguez et Jordana Brewster n'avaient pas leur permis de conduire au moment du film et ont dû prendre des cours de conduite. 

Le tournage a débuté le  et s'est déroulé à El Segundo, Hemet, Long BeachLos AngelesMalibuPasadenaSan Bernardino et Westminster Le film est vraiment LE succès surprise de l'année 2001. Doté d'un budget de 38 millions de dollars, le film en rapportera plus de 144 millions au box-office américain et 208 millions de dollars à travers le monde.  Avec le succès du film, Vin Diesel obtient une renommée mondialedont la notoriété sera davantage importante avec le succès de xXx l'année suivante et également réalisé par Rob Cohen. 

Aspect critique : 

Ce premier opus possède une ambiance policière avec une atmosphère de thriller. Forcément, ce film n'est pas sans rappeler Point Break: n casting charismatique, des personnages clichés mais attachant. Le thème du tuning est original et bien traité. Les relations entre les personnages sont fortes, on y croit. Le film est divertissant, et c'est son principal objectif après tout. Pour moi ce premier Fast & Furious reste un classique de cette franchise. Tout par d'ici. Ce n'est pas tellement un reproche en soit, mais le côté blond aux yeux bleu de Paul Walker renvoie un peu au cliché du parfait californien. Cet aspect est beaucoup moins présent à partir du quatrième film. D'autre part, ce que j'ai trouvé dommage avec cet opus, c'est que la réalisation est bien trop banaleLa caméra tremble souvent et l'action n'est pas toujours fluide. Les scènes de courses ne paraissent pas aussi spectaculaires que sur les films suivants, ce qui retire un certain charme à ce premier volet.

Scène culte : 

Si je devais retenir une scène, il s'agirait bien sûr de la course entre Brian et Dom en fin de film. Pour moi, cette scène symbolise l'amitié entre les deux protagonistes, nouée tout au long de cet opus. Elle nous prouve aussi que Dom n'est pas aussi méchant que la police veut le faire croire. Pour quelqu'un qui déteste les flics, Toretto ne peut nier apprécier Brian, et cette scène nous le montre bien.
Cette scène inspirera grandement la séquence finale du septième volet, où nous faisons nos adieux à Brian. 


2 FAST 2 FURIOUS (2003)


Fast & Furious ne devait être qu'un film et non devenir une saga. Cependant, face aux bonnes critiques de cet opus, les studios lancèrent la production d'un deuxième volet, prévu pour 2003. Comme la société de production Universal ne savait pas si Vin Diesel ferait oui ou non partie de l'aventure 2 Fast 2 Furious à l'époque du développement du film, celle-ci commanda aux scénaristes du filmdeux scripts: l'un intégrait le personnage de Vin Diesel, et l'autre nonC'est le deuxième script qui verra le jour puisqu'il intégrera le personnage de Roman Pearce, un ami d'enfance de Brian, incarné par le chanteur de R'n'B Tyrese Gibson. Effectivement, Vin Diesel a refusé de jouer dans Fast & Furious 2 en invoquant que la fin du premier Fast & Furious ne permettait pas à son personnage de revenir dans une nouvelle aventure. D'autres rumeurs avaient un temps annoncé que le désaccord serait d'ordre financier, le cachet ne convenant pas aux exigences de la star. Pour ma part, je pense qu'il s'agit de la deuxième option puisque l'acteur est revenu pour les besoins du quatrième volet, qui réunissait le casting du premier film. Ainsi donc, si la fin du premier ne permettait pas que le personnage revienne dans une nouvelle aventure, pourquoi revenir dans le quatrième ? Ah money quand tu nous tiens ! 
Ce deuxième film obtient un fort succès, néanmoins plus faible que celui du premier. Ainsi, il rapporte127,2 millions aux Etats-Unis et 236,4 millions dans le monde entier. Si 2 Fast 2 Furious n'a pas obtenu le même succès que son prédécesseur c'est sans doute dû à l’absence de Toretto, personnage phare du premier volet.  

Aspect critique :

Ce deuxième opus est totalement différent du précédent. Dans Fast & Furious nous faisions face à un thriller avec une ambiance assez sérieuse. Ici, on sent dès les premières minutes que nous sommes dans une toute autre ambiance : celle de la "cool-attitude". Ce second volet est nettement moins sérieux et repose davantage sur l'humour. Le tuning est toujours autant présent et l'exposition du film nous propose une séquence d'anthologie avec une course dans les rues de Miami. La faiblesse principale de ce film réside dans son scénario : c'est le même que le premier volet, mais en moins bon. Eh oui, souvenez-vous, Brian doit infiltrer le "gang" de Toretto dans le premier. Dans 2 Fast 2 Furious, Brian et son pote Roman doivent infiltrer Carter Verone afin de le prendre en flagrant délit... Nous verrons au fil des films que le même scénario se répète souvent. Contrairement au premier volet, je trouve personnellement que les scènes d'actions sont beaucoup plus fluides. Ce qui lui manque, c'est tout le côté sérieux du premier film.

Scène culte : 

J'ai hésité entre deux séquences: la scène d'intro, ou celle-ci. Finalement mon choix s'est porté sur la scène du bateau puisqu'elle est sans aucun doute la plus spectaculaire de cet opus-ci. Quand on la regarde et qu'on la compare aux Fast & Furious d'aujourd'hui et bien on se rend compte que nous ne sommes pas si loin du côté blockbuster instauré à la franchise depuis le quatrième opus. Bon évidemment là ce n'est qu'à petite dose mais en fin de compte, on est assez proches des volets les plus récents.

FAST & FURIOUS : TOKYO DRIFT (2006)


Tourner un troisième volet à la saga Fast & Furious demandait de réactualiser certains éléments pour éviter la répétition. Ainsi Fast and Furious : Tokyo Drift permettait d'explorer de nouveaux horizons et également d'introduire un sport fascinant : le drifting, comme l'en témoigne Neal Moritz : "Nous n'aurions pas fait "Fast and Furious : Tokyo Drift" sans une trame solide et originale. Un jour, notre équipe en est venue à discuter d'un nouveau style de course, né à Tokyo, qu'on appelle le "drifting". Les films clandestins tournés durant ces courses m'ont captivé. (...) J'ai pensé que cela méritait un film. Le résultat final m'a comblé."
Si les scènes de cascades sont impressionnantes et spectaculaires, il fallait toutefois garder une ligne de conduite : le réalisme avant tout. Le producteur Neal Moritz revient sur cet élément clé : "Nous avons réuni la meilleure des équipes techniques. Les responsables des effets visuels sont les mêmes que sur les deux films précédents. Ils connaissent les règles du jeu : rester dans les limites du vraisemblable, ne pas faire accomplir aux voitures des exploits dont elles seraient incapables dans la réalité. L'équipe a fait un effort remarquable en ce sens."

Détail important à savoir concernant ce troisième volet, Sung Kang, qui incarne Han Seoul-Oh dans ce film-ci, était auparavant apparu dans le film Better Luck Tomorrow (2002) également mis en scène par Justin LinBien qu'il meure au cours de ce volet, il réapparaît dans le 4e, 5e et 6e volet de la sagaLes créateurs de la franchise, voulant à tout prix inclure le personnage dans les suites et ne préférant pas inclure des résurrections peu crédibles, ont changé la chronologie des films : Tokyo Drift s'est ainsi retrouvé situe entre le 6e et le 7e volet de la saga. La scène où Han meurt est ainsi montrée de nouveau après le générique de Fast & Furious 6 sauf que cette fois-ci on voit son assassin, Deckard Shaw, qui est entré en collision avec Han pour faire exploser sa voiture.

Aspect critique :

À mon sens, il s'agit du plus mauvais film de la franchise, ne correspondant pas à l'esprit Fast & Furious. Beaucoup jugent, à tort ou à raison, que ces films doivent parler de tuning. Bien que ce soit un élément essentiel du premier film, Fast & Furious ce n'est pas que celaC'est aussi une histoire, des personnages ... Ici, hormis le caméo de Vin Diesel en fin de film, nous ne retrouvons aucun des protagonistes vus dans les précédents opus. Et c'est là que réside la faiblesse du film. Son seul tort était d'avoir pour nom "Fast & Furious", car le gens s'attendait à un film avec Paul Walker, Vin Diesel ou encore Tyrese Gibson. Il n'en est rien. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 62,5 millions au box-office américain et 158,5 partout dans le monde. Il s'agit sans nul doute du plus faible résultat au box-office, mondial et américain, de la franchise. Personnellement, je n'ai pas apprécié cet opus. Il n'apporte rien à la franchise et - même si là c'est purement subjectif - me semble inutile.

Scène culte : 

La seule scène qui vaut vraiment la peine d'être gardée concerne pour ma part le caméo de Vin Diesel, dans le rôle de Toretto, à la fin de ce film. Je n'ai rien de plus à dire.


FAST & FURIOUS 4 (2009)


S'en est fini pour la franchise ? Oh que non ! Universal passe la quatrième avec l'arrivée de Fast & Furious 4 : quatrième volet d'une saga riche en adrénaline débutée en 2001 avec Fast & Furious, puis poursuivie en2003 et en 2006 avec 2 Fast 2 Furious et Fast & Furious : Tokyo Drift.


"Nouveaux modèles, pièces d'origines"

Cet opus voit le retour des quatre acteurs vedettes du film d'origine: Vin Diesel est entouré de Michelle RodriguezPaul Walker et Jordana Brewster. Toute la troupe n'avait pas été réunie depuis le film de 2001.
Vin Diesel évoque sa participation dans Fast & Furious 4 : "Après Fast & Furious : Tokyo Drift, j'entendais presque les gens me dire : "Allez, fais ce film, on a envie de te voir." J'aime que les suites soient réellement une continuation de l'histoire originale : c'était le cas ici. Autre attrait : retrouver de vieux amis. C'est gratifiant de faire un film comme celui-ci avec des gens qui ont accompagné mes premiers pas à Hollywood."
Neal Moritz, le producteur de la saga Fast & Furious, explique pourquoi il a voulu proposr un quatrième volet au public : "Nous nous étions éclatés sur les trois premiers films, qui avaient connu un grand succès. Mais pour mettre la barre encore plus haut, il nous fallait faire revenir Vin Diesel et Paul Walker. (...) Nous avons palabré pendant des années, organisé des réunions et planifié et, surtout, construit une histoire digne de ces personnages et qui justifierait pleinement leur réunion."
Le réalisateur Justin Lin explique que ce quatrième volet "est l'occasion de revisiter le passé afin d'exploiter et de développer ce que nous savons des personnages. C'est un bon moyen de faire évoluer la franchise et de la faire connaître à une nouvelle génération." Et en ce sens, Justin Lin a tout compris ! Le tuning c'est fini, ce n'est plus à la mode. De plus, 3 films ont déjà été centré sur cet aspect, il fallait que la saga évolue. La meilleure façon pour qu'elle puisse évoluer c'était de reprendre les personnages de bases, de prendre en compte leurs compétences, leurs évolutions, réactualiser les intrigues précédentes et transformer la franchise en la rendant plus sombre, dans l'esprit blockbuster tout en gardant la thématique d'origine: la famille. Ainsi, même si l'esprit tuning n'est plus présent, nous sommes toujours dans l'esprit Fast & Furious.

Aspect critique :

Ce Fast & Furious est un excellent retour à la source ! Le casting initial est de retour, pour notre plus grand plaisir. Même si le deuxième volet était sympathique, Fast & Furious c'est avant tout l'histoire de Dom et BrianCe qui est très intelligent avec ce quatrième film c'est que nous retrouvons les codes du premier volet - avec notamment différents clin d’œil offert au film original - tout en réadaptant la franchise avec la mode des blockbusters actuels. Du coup, cet opus se rapproprie les codes de The Fast and The Furious tout en renouvelant la franchise. C'est à partir de ce film que la saga devient vraiment une franchise à part entière puisque tous ce qui va se dérouler dans les films suivants sont plus ou moins des répercussions de celui-ci. Hormis les effets spéciaux assez dégueulasses de la scène se déroulant entre le Mexique et les Etats-Unis, c'est pour moi une très bonne suite. On retrouve ce qui faisait le charme du premier volet. L'intrigue autour de la mort de Letty fait appel à l'ambiance policière du premier film. Pour le scénario par contre, c'est une fois de plus la même chose que pour les premiers et deuxièmes opus: une mission d'infiltration. 

Scène culte : 

La scène d'introduction, sans hésitation. Là, on se rend compte du changement de registre: la saga s'est transformée en film d'action. J'aimerais dire aussi que le retour de Dom est juste incroyable ! Je trouve cette scène tout bonnement réussie. 


FAST & FURIOUS 5 (2011)


Justin Lin, le réalisateur des épisodes trois et quatre, a décidé de poursuivre l'aventure. Il est entouré du scénariste Chris Morgan, à qui l'on doit l'histoire de Fast & Furious 4 et du producteur Neal H. Moritz (présent derrière les 4 opus)Si l'aventure continue, c'est pour une raison simple : le quatrième volet s'est révélé le plus lucratif de la franchise et le film a généré le plus de recettes chez Universal en2009. En quatre films, la saga Fast & Furious a tout de même engrangé960 millions de dollars de recettes à travers le monde. Un facteur qui a poussé également Vin Diesel à reprendre en 2009 son personnage dans Fast & Furious 4Il s'agit du cinquième volet de la saga, débutée il y a dix ans (le premier est sortie en 2001 et le cinquième en 2011).L'ensemble des personnages de Fast & Furious 5 était disséminé sur les quatre précédents films. C'est Neal H. Moritz qui a souhaité qu'ils soient tous rassemblés dans ce nouveau volet. On y retrouve les habituels Vin DieselPaul Walker et Jordana Brewster, mais aussi Matt Schulze (qui apparaît au générique du premier volet), Tyrese Gibson et Ludacris (qui ont tous les deux joué dans le deuxième volet), Sung Kang (aperçu dans le troisième et le quatrième) et Gal Gadot (qu'on a vu dans le quatrième). Parmi les nouveaux-venus, trois vedettes ajoutent leur nom au générique : Dwayne JohnsonTego Calderon et Don Omar.
Fast & Furious 5 est le premier film de la série à dépasser la barre symbolique des 500 millions de $ récoltés à travers le monde, en 5 week-endsEn France, 1,18 million d'entrées sont enregistrées la première semaine. Le film est le premier de la série à dépasser la barre des 2 millions d'entrées au bout de la troisième semaine d'exploitation. Après 11 semaines d'exploitation, le film a dépassé 600 millions $ de recettes.

Aspect critique :


La franchise change totalement de bord grâce à la mise en place du 4Fast & Furious 5 est une sorte deOcean's Eleven à la sauce Fast & Furious. Sans nul doute le meilleur opus de la saga où tous les acteurs de chaque film se retrouvent réunis pour un gros braquage. Les scènes d'actions sont monstrueuses, le film est ultra divertissant et possède des rebondissements auxquels on ne s'attendait pas. Le fait que l'histoire se déroule à Rio nous offre de très beaux plans et de très belles scènes, notamment sur les vingt premières minutes du film, dans les Favela. 
Cette fois ça y est, nous ne sommes absolument plus dans l'esprit courses de rues mais lorsque l'on voit ce que la franchise nous propose en échange, je ne suis pas en reste du tout. Le contrat de lecture a été modifié puisque l'horizon d'attente des spectateurs a changé. La majorité ne voulait plus des films relatant du tuning, cette mode est passée. La franchise devait se plier à la tendance actuelle pour continuer de séduire. L'opération séduction est totalement réussie. Jusqu'à maintenant, Fast Five est à mes yeux, le meilleur film de la franchise. 

Scène culte :
Malgré toutes les belles scènes d'actions que possède ce long-métrage, ma scène culte reste la course entre Dom, Brian, Roman et Han, à bord des voitures de polices. Cette scène marque une certaine nostalgie sur les courses de rues que nous offraient les films précédents et en même temps, je la trouve jouissive parce que c'est la première fois que nous voyons tous ces personnages concourir ensemble


FAST & FURIOUS 6 (2013)

L'équipe, de nouveau réunie dans Fast & Furious 6



En janvier 2011, alors que Fast & Furious 5 sort environ 6 mois plus tard, le producteur Neal H. Moritz annonce être déjà en préparation d'un sixième film. Fin 2011Vin Diesel annonce qu'en raison d'un scénario trop dense, un septième film pourrait être tourné dans la foulée:
"Avec le succès du dernier épisode, l'introduction de nouveaux personnages et l'amplification de l'ampleur [de la saga], quand nous nous sommes assis pour déterminer ce que nous pourrions mettre dans le numéro 6, nous avons manqué d'espace. Nous devons régler cette histoire. Nous devons servir les relations entre les personnages. Et quand nous avons commencé à mettre tout ceci en place, nous sommes allés au-delà de 110 pages."
— Vin Diesel
Cet opus fait le lien entre tous les autres films de la saga Fast & Furious. En effet, Arturo Braga, le trafiquant de drogue contre qui se battent Brian O'Conner et Dominic Toretto dans le quatrième volet était en contact avec Owen Shaw et fait une apparition dans le film. On retrouve également Luke Hobbs du précédent opus, qui apporte à Dominic une photo de Letizia Ortiz, présumée décédée. La maison où se retrouve toute l'équipe est celle où Mia Toretto et Dominic vivaient au début de l'histoire. Tej Parker et Roman Pearce, des connaissances de Brian depuis 2 Fast 2 Furious, sont de nouveau présents comme dans le précédent opus. Le lien entre la mort de Han Lue et la présence de Dominic à Tokyo dans Fast & Furious: Tokyo Drift amène l'intrigue du septième film de la sérieVin Diesel a annoncé que Fast & Furious 7, prévu pour juillet 2014, se déroulera au Japon et au Moyen-Orient et sera le début d'une nouvelle trilogie, avec Jason Statham confirmé dans le casting. 
Le tournage débute le  à Londres. Faute d'autorisations pour tourner une scène d'action à Piccadilly Circus, une réplique a été construite dans les studios de Shepperton. L'équipe tourne également sur le Lambeth Bridge.
Des rumeurs annonçaient la participation de Jason Statham à ce sixième film. Jason Statham participe bien au tournage du film, incarnant Deckard Shaw, le frère d'Owen Shaw, dans une scène se déroulant à Tokyo où il entre en collision avec Han Lue, faisant le lien entre Fast & Furious: Tokyo Drift et le septième volet de la saga.
Si le cinquième opus était le film qui a eu le plus gros succès planétaire de la franchise, il a très rapidement été détrôné par ce sixième volet qui a rapporté ni plus ni moins que 238,7 millions de dollars au box-office américain et 788,7 millions de recettes dans le monde entier. Il s'agit donc du film ayant engendré le plus de succès. 

Aspect critique :

Le sixième film est vraiment pas mal mais il est trop répétitif par rapport au cinquième. Une nouvelle fois l'équipe est réunie et cette réunification est beaucoup moins réussie que sur l'opus précédentJe trouve en revanche l'intrigue assez intéressante. Finalement Letty est toujours en vie, Dom veut la ramener auprès de lui ... Mais pour se faire, et à la demande de Hobbs, l'équipe de Dom et Brian va devoir mettre à l'ombre une autre équipe de pilote, tout aussi douée que la leur. Ce qui m'a déçu c'est que l'histoire se déroule à Londres. Après une aussi belle ville que Rio, choisir Londres comme destination ça me paraît fade. Le coup de génie opéré ici, c'est que cet opus relie les films entre eux. Le quatrième est tout droit lié à celui-ci, notamment concernant Letty. Ce qui est dommage c'est que Fast & Furious 6 repose un peu sur les acquis du précédent et prend donc moins de risque. 
Que le film soit totalement irréaliste ne me dérange pas, ce qui est dérangeant par contre c'est la scène finale où la piste atterrissage semble faire plus de 10 Km... La scène se déroulant sur cette piste dure toute de même 20 min hein ! Je trouve cela beaucoup trop incohérent et ça fait too-much...

Scène culte :  

La scène d'introduction est particulièrement réussie. Nous y voyons Dom et Brian concourir l'un contre l'autre et l'on pourrait croire que ça suit directement la fin du cinq ... Et en fait non, ils se rendaient tous deux à l’hôpital suite à l'accouchement de Mia. J'ai trouvé cette scène assez originale pour une scène d'introduction et elle fait donc partie de celles que j'apprécie le plus sur ce sixième volet


FAST & FURIOUS 7 (2015)

 En pleine ascension, la franchise est frappée par un drame 

Peu de temps après la sortie de Fast & Furious 6, en 2013la sortie d'un septième opus est immédiatement annoncée. Le tournage de ce septième film a débuté entre l'été et la rentrée 2013. La sortie est initialement prévue pour l'été 2014 ... mais la Fast Family - au même titre que les fans et amateurs de la franchise - se voient frapper par un drame: le décès de Paul Walker - acteur principal de la saga - dans un accident de la route en novembre 2013Il est ensuite révélé que l'acteur devait encore tourner de nombreuses scènes importantes, le tournage est alors suspendu en attendant une réécriture du scénario, permettant de conserver au maximum les scènes déjà tournées par l'acteur. Finalement, le tournage reprend en avril 2014 et il a été décidé que les scènes n'ayant pu être tournées par le défunt acteur californien, seront doublées par ses frères, Cody et Caleb Walker. En post-production, le visage de Paul Walker sera incrusté sur celui de ses frères grâce au progrès technologiques. Le budget est forcément plus important sur cet opus puisque les effets spéciaux nécessaires pour reconstitué le visage de l'acteur décédé ne sont pas donnés. La sortie est repoussée à avril 2015Il s'agit du tournage le plus compliqué de la franchise, notamment à cause du décès brutal de Paul Walker mais aussi parce que la plupart des acteurs, qu'il s'agisse de Vin Diesel ou de Tyrese Gibson, avaient noués de véritables liens amicaux avec Paul. Achever le tournage sans lui a été très difficiles pour eux. Vin Diesel a eu énormément de mal à s'en remettre. Quant à Tyrese Gibson, ce dernier a été bouleversé par le décès de son meilleur ami, avec qui il avait échangé quelques textos la veille au soir.
De nombreux hommages ont été rendus à Paul Walker dont le septième film lui a été dédié. Le rappeur Wiz Khalifa et le chanteur Charlie Puth lui ont - par la même occasion - consacré la chanson "See you again", utilisée également lors de la dernière séquence du film, rendant hommage tant à l'acteur qu'au personnage qu'il incarnait. En somme, un adieu à la hauteur de Brian O'Conner, avec qui la saga a commencé. Comme quoi, Fast & Furious est aussi capable de nous émouvoir puisque lors de cette séquence de fin, la réalité rejoint la fiction : les acteurs/personnages ainsi que les spectateurs, font leur adieu aussi bien à Brian O'Conner qu'à son interprète.
Aux États-Unis, le film réalise 67,3 millions de dollars pour son premier jour d'exploitation, soit le dixième meilleur premier jour de l'histoire. Dès son premier jour, ce septième film dépasse le total des recettes nord-américaines (États-Unis et Canada) de Fast & Furious: Tokyo Drift, qui avait totalisé 62 514 415 $ en 14 semaines. Pour son premier week-end d'exploitation nord-américaine, il totalise plus de 143 millions de dollars de recettes et devient ainsi le neuvième meilleur démarrage de tous les temps.
Quelques semaines après sa sortie, Fast & Furious 7 devient le plus gros succès de la série Fast & Furious et devient le vingtième film à franchir le seuil du milliard de dollars de recettes au box-office mondial. C'est le film le plus rapide de l'histoire à dépasser ce seuil, en seulement 17 jours (record battu depuis par Star Wars - épisode VII : Le Réveil de la Force). Fast & Furious 7 est le cinquième plus gros succès du box-office mondial derrière AvatarTitanicStar Wars VII et Jurassic World.
C'est triste à dire, mais les studios peuvent remercier le décès de Paul Walker pour le succès sans précédent de cet opus. 

Aspect critique :

Certes, le film est absolument irréaliste de par ses scènes d'actions mais qu'est-ce qu'il est jouissif ! Qu'on soit amateurs de voitures ou d'actions, ce film est un divertissement qui réussit avec brio à nous vendre ce qu'il nous a toujours promis de vendre.
Les acteurs ne méritent pas non plus des Oscars mais reste tous efficaces dans leurs rôles. Tyrese Gibson est toujours autant excellent dans le rôle de Roman Pierce et Vin Diesel reste fidèle à lui-même en nous livrant un Dom Toretto toujours aussi charismatiqueCe septième volet nous offre des scènes d'actions complètement abusées mais réussies. La séquence de fin est sans doute la plus belle scène de toute la franchise. Qui aurait cru un jour qu'un Fast & Furious serait capable de nous livrer une séquence aussi belle et émouvante que celle-ci ? Quand la fiction rejoint la réalité, ça donne ça

Par contre, je n'ai pas compris l'intérêt de la scène du saut d'avion dans l'histoire. En effet, l'endroit où ils souhaitent accéder est censé être un endroit sûr où personne ne les attend. Pourtant, l'équipe se fait autant canarder que s'ils étaient arrivés par la route. Autre élément assez incohérent : l'équipe cherche à tout prix à obtenir le dispositif de traçage (l’œil de Dieu) crée par Ramsey afin de retrouver Shaw alors que ce dernier traque les héros partout où ils sont. Pas mal d'incohérences une fois encore donc, mais qui ne nous empêche pas d'apprécier le film. 

Evidemment, l'émotion liée à la disparition de Paul Walker plane au-dessus de ce long-métrage et la scène finale est magnifiqueFast & Furious s'assume pleinement comme étant un What The Fuck total et j'aime ça !

Scène culte :

La scène qu'il faut retenir c'est celle-là ! Franchement cette séquence vaut toutes les scènes d'actions présentées au sein du long-métrage. L'hommage est poignant. Jamais nous n'aurions cru voir une scène d'une telle ampleur dans un film comme celui-ci. À partir de maintenant, comme le dit si bien Roman Pearce "rien ne sera plus jamais comme avant"...

QUE CONCLURE ?

Cette saga ne s'est jamais vendu comme étant des films intelligents. Certes, nous nous sommes éloignés du concept initial mais les films ont toujours été fait pour le divertissement. Néanmoins, il est indéniable que la franchise a perdu de son authenticité. En outre, la saga possède une légitimité. Même si les scénarios sont assez répétitifs, la saga dans son ensemble a une histoire. Tout est lié. Chacun des films ont ajoutés une pierre à l'édifice. L'arrivée de Justin Lin a offert un vent frai à la saga puisqu'il a une incroyable maîtrise de la réalisation. Avec son arrivée, les scènes d'actions sont très bien filmées, compréhensibles, époustouflantes.
 La faiblesse de Fast & Furious réside comme j'ai pu le dire, dans ses scénarios. Le gros reproche qu'on peut leur faire c'est que les scénarios priment beaucoup trop sur l'action que sur le récit. On se retrouve donc parfois avec des scènes d'actions assez incohérentes et inutiles pour l'histoire. On sent qu'elles sont simplement là pour nous époustoufler mais ne sont pas nécessairement justifiées. Au moins, la franchise a subi une évolution intelligente : elle n'aurait pas pu continuer après le troisième opus si nous étions resté dans le monde du tuning.

VERS UNE NOUVELLE TRILOGIE ?


On aurait pu croire que la franchise s'arrêterait avec le septième film. Il paraissait inconcevable de continuer sans l'acteur qui a contribué au succès de la série, et avec qui toute l'histoire a commencé ... Pourtant d'ici quelques jours, le huitième volet sortira dans les salles obscures. 
Le problème, si toutefois nous pouvons appeler ça un "problème", c'est que lors de la production du septième film, le contrat pour le huitième était déjà signé. Paul Walker lui-même, sur l'une des vidéos lors du tournage du 7, avait annoncé l'arrivée d'un huitième opus. Du coup, les studios furent confrontés à un dilemme : s'ils décident d'arrêter, ils perdent de l'argentS'ils décident de continuer, ils n'en gagnent plus qu'ils n'investissent. Le calcul est vite fait. Ils ne sont pas dupes et ne vont pas abandonner la poule aux œufs d'ors aussi rapidement. Après tout, avec ou sans Paul Walker, Universal sait que les fans continueront d'aller voir les films de la franchise. Ils ont réussi à construire une fanbase tellement solide, que le succès est garanti. De ce fait, en plus de ce huitième film, un numéro 9 et un numéro 10 sont au programme. Finalement, le décès de l'interprète de l'inoubliable Brian O'Conner n'a en rien altéré l'engouement des fans pour cette franchise.   
Est-ce que ce film obtiendra le même succès que Fast 7 ? Peu probable mais possibleAura-t-il du succès ? Evidemment ! Et pour cause, là où ils ont fait fort c'est que - afin d'éviter la répétition, avec ce futur film - la donne à changer: Dom a changé de camp. Beaucoup de fans, dont moi y compris, hésitaient à aller voir ce numéro 8 au cinéma mais avec le scénario qui bouleverse l'esprit de famille inculqué par la franchise depuis ces débuts, et qui change absolument de ce qui a été fait jusqu'ici, nous sommes intrigués, choqués, et nous voulons des réponses. Un élément marketing parfait pour nous attirer au cinéma. Fast & Furious ce n'est pas du simple cinéma, c'est devenu un business.
Universal détient clairement les clefs du succès avec cette série puisqu'ils adaptent les scénarios selon l'horizon d'attente des spectateurs. Les studios savaient que la barre avait été placée haute avec le septième et que continuer sans Paul Walker était un véritable défi. Mais ils ont su trouver le moyen de susciter notre intérêt et de passer au-delà du simple fait que Brian O'Conner ne soit plus là. Ce film vaut-il le coup ? Réponse le 12 avril ... 

Bande-annonce : 
Bon et bien j'espère que l'article vous a plu et que vous l'avez trouvé complet ! Comme d'hab, n'hésitez pas à le partager autour de vous et de m'envoyer vos retours. Rendez-vous le 12 avril pour la sortie officielle du huitième film de la franchise. 

A bientôt sur Ciné-News ! (← en cliquant ici, vous retrouverez la page facebook dédiée à ce blog)
Alex